En outre, ce n’est pas parce qu’un titre s’intitule
« particule élémentaire » que l’amère nouveauté de Houellebecq
déboule.
Des retrouvailles avec les stéréotypes western peuvent
procurer du plaisir, ici dans l’imagerie de science fiction, les évocations de
2045 semblent des parodies telles que les Inconnus aux scaphandres postiches en
fournissaient à la chaine.
Et il y a pour moi du
Jarre en potiche avec musiques enjouées pour sombres propos.
« Nous sommes du ciment
Nous sommes du métal
Chauffé à blanc
Presque animal
Nous sommes les racines
Nous sommes la résine
Nous sommes troublants
D'un sang différent
Nous sommes de la glaise
Pris dans la fournaise »(Bashung au secours)
Nous sommes du métal
Chauffé à blanc
Presque animal
Nous sommes les racines
Nous sommes la résine
Nous sommes troublants
D'un sang différent
Nous sommes de la glaise
Pris dans la fournaise »(Bashung au secours)
La vie n’est pas facile :
« Qu'est ce que
j'ai fait au monde ? »
« Reste avec moi »,
« Il faut qu’on
reste »,
« Mais que font
les anges ? »
« Punissez
moi »
« Où étais-tu
Quand je partais
vaincu »
déchaîne les rimes en « u » qui font rencontrer
PMU / Dahu/ Jésus et Malibu.
Mais les audaces sont
limitées :
« Oh vivre nu
J'ai peur qu'on m'embrasse
Oh dévêtu
L'amour me dépasse
Oh vivre nu
Goûter la lumière
Oh étendu
La chair de ma chaire »
J'ai peur qu'on m'embrasse
Oh dévêtu
L'amour me dépasse
Oh vivre nu
Goûter la lumière
Oh étendu
La chair de ma chaire »
« Je crois qu'il
est l'heure de quitter ce monde menteur
Je crois qu'il est l'heure de quitter ce monde menteur
Je crois qu'il est l'heure »
Je crois qu'il est l'heure de quitter ce monde menteur
Je crois qu'il est l'heure »
N’insistons pas.
Ça a un petit relent de gosse désabusé pleurant sa rage que le Père Noël n'est pas là au moment où il en a envie...
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