lundi 3 septembre 2018

Guy. Alex Lutz.

Vu à Cannes, au banquet pantagruélique du cinématographe où les documentaires alternent avec les fictions, j’ai pu écrire à ce moment là :
« Ça c’est du cinéma ! Celui de l’illusion sur laquelle ont misé les pionniers.
Je me suis demandé tout au long du film qui était ce Guy Jamet invité chez Drucker, chantant avec Julien Clerc, dont je ne me souvenais pas de la moindre chanson alors que je connais dans la chanson française jusqu’à Jacques Bertin et apprécie le chanteur Yves Jamait d’à présent
J’avais entendu pourtant que c’était joué par Alex Lutz qui incarne Catherine dans le duo de pipelettes avec Liliane sur Canal + et qu’il avait fallu 5h de maquillage chaque jour de tournage de ce film.
Mais cette reconstitution de carrière d’un chanteur des années 70 est tellement bien montée, maquillée, que ceux « à qui on ne la fait pas » sont refaits. L’idée que ce soit un fils caché qui le filme, tient en haleine le lecteur d’ « Ici Paris » qui sommeille en nous. Et l’on se laisse aller aux romances, aux sentences vachardes, aux mots de circonstance, aux sautes d’humeur d’un vieux ringard qui se défend, pathétique, agaçant, attendrissant, odieux et drôle. Portés par des paroles sentimentales ses chansons exaltent la nostalgie. Les notations sur le vieillissement sont percutantes et justes et nos besoins de consolation et d’innocence sont flattés. Par ailleurs, avec un tel titre, ce ne pouvait être que du bon ! »

1 commentaire:

  1. Ça fait plaisir de te retrouver ce matin, Guy.
    Comme quoi... "absence makes the heart grow fonder."
    Adeptes du flot illimité en continu... prenez acte.

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