lundi 24 septembre 2018

Avant l’aurore. Nathan Nicholovitch.

Ce film choc, présenté il y a trois ans à Cannes, sous le titre plus intrigant : 
« De l’ombre, il y a » est enfin dans les salles. L'affiche, elle aussi, des plus banales, ne laisse pas deviner l'oeuvre exceptionnelle. 
Je notais à l’époque :
« Un travelo à Phnom Penh sauve une petite fille de la prostitution.
Filmé avec une telle intensité qu’on ne sait où finit le documentaire où commence la fiction ; en tous cas ce cinéma là balance un grand coup de chaussure à talons dans le bas du ventre.
L’acteur David D'Ingéo est fascinant.
Les histoires individuelles les plus atypiques, les plus sordides rencontrent les sempiternelles douleurs rouge khmer. La vie persiste et saigne. « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » Aragon »
Suite à des commentaires entendus récemment je ne sais plus si la gamine est sauvée, mais reste le souvenir d’un film hors du commun et celui de l’incarnation de l’intensité par un acteur exceptionnel.

1 commentaire:

  1. La prostitution moderne est le fléau du capitalisme OCCIDENTAL moderne par excellence.
    Comme le fait de réduire encore et encore et encore la personne à son utilité mesurée par la mesure de l'argent monnayé ne prostitue pas seulement l'amour physique, d'ailleurs...
    Je ne vois rien qui reste debout quand toute activité humaine devient payable à la pièce, et en argent COMPTANT/COMPTE de surcroît.

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