« De l’ombre, il y a » est enfin dans les salles. L'affiche, elle aussi, des plus banales, ne laisse pas deviner l'oeuvre exceptionnelle.
Je notais à l’époque :
« Un travelo à Phnom Penh sauve une
petite fille de la prostitution.
Filmé avec une telle intensité qu’on ne sait
où finit le documentaire où commence la fiction ; en tous cas ce cinéma là balance un grand
coup de chaussure à talons dans le bas du ventre.
L’acteur David D'Ingéo est fascinant.
Les histoires individuelles les plus atypiques, les plus
sordides rencontrent les sempiternelles douleurs rouge khmer. La vie persiste
et saigne. « Est-ce ainsi
que les hommes vivent ? » Aragon »
Suite à des commentaires entendus récemment je ne sais plus
si la gamine est sauvée, mais reste le souvenir d’un film hors du commun et celui
de l’incarnation de l’intensité par un acteur exceptionnel.
La prostitution moderne est le fléau du capitalisme OCCIDENTAL moderne par excellence.
RépondreSupprimerComme le fait de réduire encore et encore et encore la personne à son utilité mesurée par la mesure de l'argent monnayé ne prostitue pas seulement l'amour physique, d'ailleurs...
Je ne vois rien qui reste debout quand toute activité humaine devient payable à la pièce, et en argent COMPTANT/COMPTE de surcroît.