Cet air d’abandon rehaussé par des tags à profusion, a abimé
notre idée de choisir le mois d’août pour jouer les touristes dans notre propre
ville et chercher le frais en images.
Les expositions du musée dauphinois concernant « Si on chantait » et « Lesdiguières,
le prince oublié », encore affichées à l’entrée, sont fermées. Nous ne manquons pas de jeter à nouveau un coup d’œil aux « Gens
de l’Alpe » présents en permanence.
« Le rêve blanc:
l’épopée des sports d’hiver dans les Alpes » restera, elle, parmi les
expositions de longue durée.
Bien présentée, elle a vraiment toute sa place dans l’institution quinquagénaire en son écrin patrimonial et sa remarquable chapelle baroque.
Bien présentée, elle a vraiment toute sa place dans l’institution quinquagénaire en son écrin patrimonial et sa remarquable chapelle baroque.
Le constat que la montagne est devenue un espace de loisirs
est tout aussi banal que les interrogations concernant l’impact du changement climatique sur le
devenir des stations, en particulier en moyenne montagne.
La pédagogie, toujours habile en ces lieux, serait-elle
affectée en n’abusant pas forcément d’expressions fortes, telles que
« rêve » ou « épopée » appellant des contradictions également
outrancières qui iraient chercher du côté de « cauchemar » et
« fiasco » ?
« Grenoble 68,
les jeux olympiques qui ont changé l’Isère » rappelle la formidable transformation de la
ville dans le domaine culturel, architectural, économique et l’optimisme
d’alors.
Les images, les objets, de ces années, paraissent parfois kitsch, éveillant la nostalgie mais aussi l’amertume, face à des choix présents qui accusent un amoindrissement des ambitions pour notre agglomération, le nez plongé dans le guidon.
Les images, les objets, de ces années, paraissent parfois kitsch, éveillant la nostalgie mais aussi l’amertume, face à des choix présents qui accusent un amoindrissement des ambitions pour notre agglomération, le nez plongé dans le guidon.
Le sujet de l’exposition temporaire
concernant « La mystérieuse bague
du dauphin Guiges VIII » peut sembler s'adresser à des spécialistes. Bien mis en valeur, l'objet exceptionnel concernera tous les curieux.
Ce joyau médiéval datant du XIV ° siècle, confié par un
collectionneur britannique à l’institution
de la rue Très Cloîtres, fournit l’occasion d’évoquer les contes d’Albon
et les dauphins du Viennois qui ont donné le nom à notre province.
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