Je pourrais reprendre mot à mot les termes d’un article
précédent concernant ce cinéaste
La beauté des paysages est toujours aussi évidente, de
préférence sous la neige, plutôt que ponctués de sac en plastique. Et 3 heures
sont toujours nécessaires pour suivre l’histoire de ce fils peu conciliant de retour
à la maison où désormais le père instit dilapide l’argent en jouant aux
courses.
Tous se débrouillent criblés de dettes, les jeunes sans
espoir sont lucides.
Le talent particulier du littéraire réalisateur est de
filmer admirablement les dialogues jusqu’à rendre passionnant un débat entre
deux imans qui à priori n’avait rien d’attrayant.
Cependant il « tire un peu sur la corde » avec
quelques cauchemars signifiants et je comprends ceux qui trouvent l’ensemble un
tantinet bavard. Mais ses sujets sont passionnants concernant la famille, la
liberté, jamais détachés des contingences matérielles comme dans tant de films français. Et même un humour léger
permet d’apporter un éclairage intéressant sur la dignité de chacun quelque
soit son âge, son niveau d’instruction, de richesse, voire son sexe.
Est-ce qu'il s'est appuyé sur Tchekov, comme dans "Winter Sleep" ?
RépondreSupprimerIl a échappé à la plupart de mes contemporains qu'il s'était appuyé sur Tchekov dans "Winter Sleep", alors que le simple fait de le savoir oriente subtilement notre regard, et notre compréhension.
J'irai voir "Le Poirier Sauvage" avec grand plaisir ; j'ai été enchantée par le dernier film.
Tellement enchantée que je l'ai vu deux fois.