mardi 4 septembre 2018

Culottées 1 & 2. Pénélope Bagieu.

Ces trente femmes dont le destin est évoqué en dessins méritent d’être connues  pour leur combativité, leur force, leur liberté.
L’humour, le trait délicat et les couleurs douces de la dessinatrice qui me réjouissent depuis un moment http://blog-de-guy.blogspot.com/2011/11/josephine-penelope-bagieu.html évitent le pavé édifiant, en servant la cause féministe avec une efficacité toute féminine, légère.
« Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent » figure en titre les deux volumes de 170 pages chacun.
Depuis les Vosges où l’histoire de « La femme à barbe » aurait pu être anecdotique, jusqu’à l’Uttar Pradesh en Inde avec « La reine des bandits », les biographies enjouées bien que parfois dramatiques sont passionnantes.
De tous pays, de tous temps, elles forcent le destin, depuis quatre siècles avant J.C. pour Agnocide déguisée en homme pour exercer ses talents de gynécologue, jusqu’en 1992 pour la première femme noire dans l’espace.
Récemment, j’avais entendu parler d’une actrice de cinéma qui était aussi une inventrice, constamment renvoyée à son joli minois et dont on a exhumé bien tard les travaux menant au GPS. De Joséphine Baker je connaissais un peu plus que ses bananes ; la résistante, avait été proposée pour le Panthéon. Mais en dehors de Peggy Guggenheim et de Katia Krafft vulcanologue, je ne savais rien de telle journaliste opiniâtre, de cette activiste syrienne de bonne famille, d’une avocate lanceuse d’alertes, de Wu Zetian devenue impératrice de Chine, de Christine née George, d’une gardienne de phare à Long Island ou d’une travailleuse sociale au Libéria …
Il est passionnant de prendre connaissance de la vie de la créatrice des Moumines, d’une exploratrice, voire de celle qui a inventé le maillot de bain, ou encore d’une chef apache …

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