La situation paysanne peut fournir de noirs scénarios, ici
le sort d’un célibataire dont « les
mains ont caressé plus de pis que de seins » est traité avec humour et
indulgence dans des couleurs pastels.
« On fait le plus
beau métier du monde et pourtant c'est dans notre branche qu'il y a le plus de
suicides ! Deux l'année dernière, rien que sur le canton ! Et je parle pas des
faillites ! On vend à perte... Les banques nous saignent... Les crédits nous
étranglent ! Mais c'est pas grave ! On continue à faire la fête !!
- Et alors, merde ! Laisse-nous nous amuser entre deux enterrements !!
- C'est vrai !! Tu nous saoules ! »
- Et alors, merde ! Laisse-nous nous amuser entre deux enterrements !!
- C'est vrai !! Tu nous saoules ! »
Pourtant une vente aux enchères du matériel agricole d’une
ferme tombée en faillite est dramatique, quand me revient l’un de mes premiers
souvenirs d’enfance m’extirpant de la candeur. Mais cet évènement est traité
avec retenue.
La recherche du grand amour sur Internet mêle la poésie et
la truculence.
La vie quotidienne souvent irriguée de « rosé pour faire la transition entre le blanc et le rouge »
sourit lorsqu’un oiseau se pose sur le rebord de la fenêtre.
L’arbre garni de flacons laisse espérer quelques belles
poires destinées à l’eau de vie.