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mardi 2 mai 2023

Noir burlesque. Marini.

Pour mieux apprécier la diversité de la production actuelle de BD, est-il besoin d'aller voir du du côté des stéréotypes éculés du polar américain des années cinquante avec personnages
ankylosés aux révolvers omniprésents sous un scénario sans intérêt?
Les dessins ont beau mettre en valeur les formes féminines et la puissance masculine qui arrivée à ce point dépasse même la caricature, ils participent à notre indifférence que les dialogues creux ne peuvent réveiller.
Parmi les commandements du boss : 
« Baise avec qui tu veux mais n’essaie pas de me baiser ». 
Bigard à côté c’est Mathieu Ricard. 
Voilà de quoi exciter des comités de lecture woke dont le verdict quel qu’il soit ne me gênerait pas, surtout parce que ces 94 pages ne contiennent rien.

mardi 25 avril 2023

Cher pays de notre enfance. Davodeau Collombat.

Au moment où je réévalue « Mongénéral », ainsi le nommait Le Canard Enchaîné, ma bible d’alors, voilà en noir et blanc un rappel d’un passé qui ne fut pas si héroïque. 
Le fondateur de la cinquième République payait pourtant ses factures d’électricité.
Cet album de 220 pages vient rappeler de noires affaires d’un pouvoir où le SAC (Service d’Action Civique), bien mal nommé, jouait un rôle important, utilisant des anciens combattants contre le FLN ou l’OAS après le traumatisme algérien, des truands pour les sales besognes.
L’assassinat du juge Renaud, rappelé par Yves Boisset dans « Le juge Fayard » ou l’affaire Boulin sont encore dans les mémoires, bien que les moyens pour étouffer les affaires aient été efficaces dans ces années 70/80.
Par contre, je ne savais pas que « Le gang des Estafettes » avait commis le plus grand casse du siècle (le XX°) à la poste de Strasbourg et que le butin avait été « rapatrié » à l’UDR (ancêtre du RPR) qui pouvait  être ainsi en bonne santé financière avant la réglementation du financement des partis politiques, d’autant plus que les réseaux de la Françafrique activés par Focard crachaient du fric à pleins tuyaux.
Le prolifique dessinateur avait déjà publié une partie de ces histoires dont l’effet d’accumulation est accablant    
Il se met en scène avec un journaliste de France Inter, lors des entretiens qu’ils mènent auprès d’autres confrères, des magistrats, des dirigeants des services secrets, des politiques.
Les propos sont tellement chargés qu’il n’est pas besoin de mise en scène spectaculaire.
En conclusion le procureur général de Palerme, Roberto Scarpinato dit : 
« Après avoir lu le livre de Benoît Collombat et d’Etienne Davodeau, je me suis rendu compte que ces entrelacs secrets entre crime et pouvoir ne font pas partie de l’histoire italienne, mais aussi de l’histoire française. » 
Du lourd !

mardi 18 avril 2023

Le chien qui louche. Etienne Davodeau.

« Le chien qui louche » est le titre attribué à une toile découverte dans un grenier qu’une famille du Maine et Loire verrait bien accrochée au Louvre.
Les marchands de meubles en ont eu l’idée depuis que leur sœur est l’amie d’un gardien du Louvre, ce qui permet de confronter les artisans aux artistes et de poser la question irrésolue : qu’est ce qui justifie la présence d’une œuvre plutôt qu’une autre dans un musée?
Davodeau, familier des sujets sociaux penche cette fois du côté de la comédie, voire parfois de la caricature, sans en affecter toutefois le plaisir de lecture. 
Cet album entre dans la jolie galerie des éditions du Louvre où la BD rend hommage au lieu prestigieux désormais en sa pyramide.
« Excusez-moi… Vous pouvez m’indiquer « La Joconde » ? » 
Plutôt que les dessins assez ordinaires à l’exception de ceux croquant les statues, les dialogues révèlent efficacement les lourdeurs des frangins, les complicités des amoureux, les passions d’amateurs d’art, les touristes qui ne font que passer.
Un discours par un membre éminent de « la République du Louvre » situe bien le sujet : 
« Entre ici, Gustave Benion... Avec ton misérable cortège ! Avec ceux qui, comme toi, ont peint sans rencontrer la reconnaissance, et même - ce qui est plus consternant - ... Avec ceux que la gloire et la fortune ont endormis! Entre ici, avec tous les peintres du dimanche... Avec les approximatifs des bords de rivière !... Avec les aquarellistes des galeries marchandes. Avec leurs couchers de soleil trop colorés. Leurs natures mortes trop mortes. Leurs nus qu'on rhabillerait volontiers. Et leurs portraits qui n'en sont pas. Entre ici avec les malhabiles de la peinture à l'huile... Et ceux pour qui la peinture à l'eau, finalement, c'est pas rigolo. Entre ici, Gustave Benion avec ton "chien qui louche"! »

mardi 11 avril 2023

En attendant Bojangles. Ingrid Chabbert Carole Maurel.

Le roman à succès a été adapté au cinéma, au théâtre et en BD.
« Mr Bojangles » est le titre favori d’un couple d’amoureux qui passe son temps à danser sur la musique de la chanson de Nina Simone.
On ne sait comment ce couple amoureux peut voyager vers autant de lieux de carte postale, avec des dépenses en alcool sûrement élevées même en dehors de leurs fréquentes fêtes.
Camille et Georges sont irresponsables, retirant leur enfant Gary de l’école après des retards répétés. Le papa écrivain « n’a pas entendu le jour se lever », elle brûle le courrier qui s’est accumulé et brutalise l’agent des impôts venant réclamer leur dû à la collectivité.
Gary le petit garçon veut être « chasseur de mouche au harpon ».
Cette poésie de pacotille où l’on croise une grue appelée « Mademoiselle Superfétatoire » et un sénateur, « l’Ordure », ne change pas ses charmantes couleurs quand le petit cercle familial se brise. La belle maman dont la perte de la raison a pu paraître romantique doit être hospitalisée,  le père abandonnant à son tour le petit garçon spectateur de l’amour fou de ses parents. 
Pauvre gosse!

mardi 4 avril 2023

La belle image. Cyril Bonin.

Depuis que monsieur Sérusier n’a pas reconnu son visage dans les reflets d’une vitrine, un riche scénario peut se déplier rendant bien la fantaisie de Marcel Aymé dont sont tirées ces 77 pages.
Le dessin aux couleurs ternes s’accorde à l’atmosphère d’il y a un siècle en évoquant des thèmes éternels quand les habitudes n’ont pas endormi les fantasmes, et que la vie se réinvente sans  toutefois tout chambouler.
Une pointe de fantastique révèle les délices du quotidien. Il a suffi qu’au guichet d’une administration les photographies d’identité demandées ne conviennent pas à l’employée consciencieuse pour que tout soit bousculé… pour que rien ne change. 
« Il semble qu’un visage ne soit pas seulement un miroir reflétant nos pensées et nos sentiments, mais qu’il interagisse avec eux. Nous vivons presque constamment avec une certaine vision de nous-mêmes. Pour moi, lorsqu’un cas de conscience me fait hésiter, mon visage m’apparaît et je ne prends une décision qu’après m’être assuré qu’elle lui va, un peu comme si je lui essayais un chapeau. »

mardi 28 mars 2023

Autopsie d’un imposteur. Thomas Campi Vincent Zabus.

Le titre promet d’aller dans la machinerie de l’ascenseur social, dans l’intimité d'un transfuge de classe. 
Hélas !  Bien peu de nuances, de surprises. Dans les années 50, un étudiant en droit porte sur lui l’odeur de la pauvreté et sa voisine d’en face, prostituée ne le fait pas payer. Elle l’entrainera dans des réseaux qui vont lui permettre de payer ses dettes.
Le maquereau cite Shakespeare : 
« Le temps est le souverain des hommes
car il est leur créateur, comme il est leur tombeau
et il leur octroie ce qu’il veut non ce qu’ils demandent. » 
Malgré quelques cadavres, le dialogue entre un narrateur et le personnage principal, attrait principal de ces 78 pages, donne à cet album une dominante ironique à défaut d’être subtile.
Les dessins agréables facilitent la lecture de ce destin sans surprise, où les masques collent à la peau quand les apparences structurent la société bruxelloise d’avant l’exposition universelle.

mardi 21 mars 2023

Révolution. Livre 2. Grouazel Locard.

Deuxième livraison après le volume intitulé « Liberté », titré « Egalité » comme le prochain de la série à qui il faudra également 300 pages pour embrasser l'Histoire de ce XVIII° siècle finissant. 
De nouveaux personnages apparaissent dans le tourbillon des évènements racontés depuis l’assemblée constituante, des ateliers de charité, dans les rangs de la garde nationale ou dans les clubs, chez les nobles, les bourgeois, les miséreux, aux Tuileries et en province.
L’importance de la presse est rappelée, même si le satirique «  Cadet Lampin » n’est qu’une fiction dynamique, «  L’ami du peuple », lui, a bien existé, représentatif du mélange de réalité et de romanesque dans un ensemble parfaitement documenté.
Les dessins des vues d’ensemble rendent bien la puissance des foules alors que les traits des visages s’approchant pourtant de la caricature ne permettent pas toujours d’identifier d’emblée les nombreux citoyens.
Le travail impressionnant des auteurs appelle cependant l’indulgence : on dira que ces confusions participent à l’effervescence de ces heures quand se brouillent les idées et que  les extrêmes se touchent. 
« Tu as eu ton quart d’heure de gloire en  manœuvrant la foule. C’est la dernière nouveauté, tiens ! Tout le monde veut vivre son petit frisson plébéien en sautant sur une barrique pour haranguer le badaud qui ne demande que ça. »
J’apprécie toujours autant la multiplication des points de vue et les incertitudes de certains protagonistes que le recul des années pourrait condamner du haut de nos convictions présentes. A cet égard, les traits rappelant un certain Z en activiste exalté font perdre, sous les clins d’œil, un brin de profondeur historique.
La fuite à Varennes de Louis XVI constitue un tournant de la Révolution, mais il ne n’est pas inutile de réviser l’importance des fusillades du champ de Mars du 17 juillet 1791, « Saint-Barthélemy des patriotes », voire les relations de « notre » Barnave avec les propriétaires planteurs lors de l’évocation bien développée du sort des esclaves.

mercredi 15 mars 2023

Angoulême # 4

A notre réveil, le brouillard et les nuages enveloppent le jardin et l’intérieur dans une lumière cotonneuse d’une autre saison, mais le baromètre est optimiste pour la suite de la journée. Nous parquons la voiture à 9h30 au même endroit qu’hier.
Au programme, nous envisageons de suivre le parcours établi par l’Office du tourisme, reliant essentiellement  les murs recouverts par les peintures de BD. Il nous conduit par la même occasion dans des quartiers que nous n’aurions pas fréquentés autrement.
Nous passons ainsi devant l’église Saint André construite dès le XII° siècle, fermée à la visite à cette heure pour nous trouver ensuite face à la modernité de l’Alpha.
L’Alpha constitue un ensemble de médiathèques et de lieux culturels conçu par l’architecte Françoise Raynaud. Il est composé de cinq bâtiments imbriqués et superposés appelés « mondes » (continents..) formant un A dirigé vers le ciel.
Pour continuer notre chemin, une passerelle enjambe les voies de chemin de fer  d’où nous pouvons voir en taille XXL
- « l’archiviste » de François Schuiten.
- La gare se pare d’une statue de « Lucien » qui se prélasse au- dessus de l’entrée
- tandis que le parvis recueille  un « menhir » avec Astérix et Obélix représenté dans la pierre et un « obélisque » gravé de leurs répliques cultes.
Dans les rues adjacentes avec quelques zig et zag, nous parvenons à voir :
- « Le jardin extraordinaire »de Florence Cestac
- « New York sur Charente » de Nicolas de Crécy
- « 1er RIMA ancré dans sa ville » de Fawzi Baghdali
- « Un samedi à Malakoff » de Margerin (avec Lucien)
- les portraits de « Lucky Luke » « des Dalton » et de «Jolly Jumper » de Morris
- « La fille des remparts » de Max Cabanes
- « Avec le temps » de François Schuiten
- « Les pieds nickelés » de Pellos
- « Le monde  de René Goscinny » de Moon et Catel-
« Blake et Mortimer » sur deux  toiles marouflées
- « Le voyage au travers des images » de Philippe Druillet
- « Le cosmos d’Uderzo » de François Boucq
- « Titeuf » de Zep
-Nous avions déjà aperçu  plusieurs fois « Kirikou » de Michel Ocelot illustré près des chais et de notre parking et choisissons d’abandonner notre quête des quelques peintures murales restantes (« Réalité sortie de secours » de Marc-Antoine Mathieu ou « Cubitus » par exemple) au profit d’une pause méridienne bien méritée.
Nous nous installons dans la brasserie le saint Germain  sur une place tranquille du vieil Angoulême et apprécions nos salades gourmandes  notre bière et notre café.
L’intérieur de l’établissement n’échappe pas à l’engouement de la BD, où Tintin et Milou juchés sur un chameau se détachent sur une glace.

mardi 14 mars 2023

L’étreinte. Jim & Laurent Bonneau.

Cette BD de 300 pages m’a surpris, séduit, poussé à la réflexion et à l’admiration davantage que tant d’autres productions de l’heure, plus bruyantes.
Je ne révèlerai pas grand-chose du scénario dont la richesse n’est pas le moindre attrait du livre, le dessinateur déjà apprécié ici a trouvé un complice virtuose en écriture.
« Il faut ou se renfermer, ou s’habituer à avoir de la poussière dans les yeux quand il fait grand vent. » Diderot
Les délices de la vie s’apprécient encore plus quand la mort inconcevable débaroule.
Alors se jouent les contraires les plus saillants, les amours absolus, les trahisons, la culpabilité, la beauté, les arrangements, la douceur, les complicités, les solitudes, la création : 
« Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même. » Nietzsche.
Les citations ci-dessus parfaitement illustrées entre Cadaquès et Paris ne se résument pas à des placages artificiels : les deux philosophes ne sont pas déplacés quand le désir de vivre se risque dans les paradoxes, quand une « passante » croise l’éternité et que la profondeur jongle avec la légèreté.

mercredi 8 mars 2023

Angoulême # 3

Nous ne gagnons pas directement l’autre rive, 
nous nous arrêtons d’abord au musée du papier installé dans l’ancienne usine de papier à cigarette « Nil » implanté en partie dans l’eau.
En bas du bâtiment, le musée propose une exposition sur l’énergie hydraulique s’étendant au milieu des roues à eau et des écluses de l’ancienne usine.
Des vitrines protègent des outils, des pièces mécaniques, ainsi que toutes sortes de papier. 
Nous pouvons aussi voir une vidéo sur la fabrication de cette matière à partir de tissus. 
Le 1er étage valorise  les créations en papier de tous genres.
Certaines nous surprennent comme ces bustes de Marguerite d’Angoulême ou de  François 1er qui imitent la pierre à s’y méprendre et nous restons admiratifs devant le petit manège d’un artiste australien tout en finesse, ou  encore devant ce jeune ado avec un cheval.
Nous changeons de musée pour celui tout proche de l’image, nommé Vaisseau Moebius.
Premier lieu à accueillir la cité internationale de la BD et de l’image, ce musée a perdu de son importance depuis que les chais Magelis le concurrencent  et il en devient presque la succursale. Il faut avouer que ce bâtiment tout en verre et armatures métalliques de l’architecte Castro vieillit, il marque son temps, tant par l’esthétique que par les matériaux ternis. Actuellement, une bibliothèque occupe ses locaux, et des expositions temporaires continuent de s’y tenir.
« Carnets de campagne »  à l’initiative de Mathieu Sapin est l’une d’elles. Ce dessinateur de BD a convaincu cinq autrices et auteurs (Kokopello, Morgan Navarro, Dorothée de Monfreid, Louison et Lara) de raconter les coulisses de la campagne présidentielle de 2022 en suivant chacun un candidat, à travers une soixantaine de planches et des pages de croquis.
Nous quittons la pénombre de la salle noire avec l’envie de nous dégourdir un peu les pattes le long de la Charente. Nous retraversons la passerelle Hugo Pratt jusqu’aux chais où nous découvrons un sentier arboré au bord de l’eau. Des gens se prélassent sur l’herbe, d’autres tentent la baignade. Lorsque l’environnement devient moins plaisant, nous changeons de rive grâce à la passerelle de Bourgines, nous flânons sur le quai besson Bey. Des cygnes blancs, d’autres bruns / gris et duveteux  barbotent et s’approchent  en quête de pain de nourriture  ou de compagnie voire peut être de soin pour celui dont le bec est transpercé par un hameçon dont il n’arrive pas à se débarrasser. Nous cherchons la FRAC, tellement insignifiante que même les jeunes de l’école presque mitoyenne n’en connaissent pas l’emplacement ! Il faut dire que pas grand-chose à l’extérieur ne laisse présager de son existence. A l’intérieur, un jeune homme  nous accueille, il a pleinement le temps de nous expliquer les expositions  dans des salles vides de public. Nous  appréhendons des œuvres :
- de Skart, un collectif de femmes serbes mêlant broderies et textes,
- de Kristina Solomoukha, ukrainienne,  proposant des paysages périurbains brodés au point lancé ,
- de Christelle Familiari exposant ses « objets en laine » qui se réduisent à des slips féminins et masculins tricotés ou réalisés au crochet avec des ouvertures bien placées pour favoriser des pénétrations sexuelles imaginés
- ou encore des cagoules tricotées.
- En dehors des ouvrages de dames, des vitrines hébergent des textes allemands recueillis par Agnès Geofffray dont il faut aller chercher la traduction sur un site du net et savoir qu’ils correspondraient à des messages subversifs glissés dans les poches des soldats germaniques en 1940.
- A l’étage  un film monotone s’éternise sur un champ travaillé par un tracteur, que nous ne regardons pas plus de 2 minutes.
- Les productions des autres artistes présentées, toutes femmes, Raymonde Arcier (Patriarcat) Fabienne Audéoud (shoes sales),  Vava Dudu, Nadira Husain Ingrid Luche, Béatrice Lussol Zora Mann et Roberta Marrero  suscitent encore moins notre intérêt.
Pour pallier notre déconvenue et retrouver un peu de légèreté, nous prenons la voiture afin d’accéder à trois murs excentrés  peints par des dessinateurs de BD: 
Boule et Bill, le guitariste de Loustal en plein rond- point
et les héros de la BD de Erro situés dans un quartier populaire.
Après cela, comme  l’heure de diner approche, nous regagnons le centre-ville, nous marchons entre les terrasses bondées d’amateurs d’apéro puis nous asseyons à notre tour au « Lieu-dit », face à une assiette de charcuterie et une assiette de fromage. Malheureusement la soirée ne se termine pas de manière très agréable, car le patron du restaurant se montre assez désinvolte et déplaisant suite à une panne de sa base de CB : contrairement à l’adage, le client n’est pas roi…
Nous nous accordons une promenade jusqu’au panorama derrière l’hôtel de ville, qui offre une belle vue en hauteur  sur la Charente et la rive opposée.
Nous en profitons pour dénicher encore quelques murs illustrés par les héros de notre enfance : Natacha, les coulisses du théâtre de Berbérian, le Baron noir, Pétillon, le buste en bronze de Hergé,
et éclairés Gaston Lagaffe et Prunelle bien planqués, inconnus des jeunes auxquels on s’adresse pour les localiser. Autre curiosité et hommage à la BD, partout dans le centre- ville le nom des rues s’affiche sur des plaques en forme de bulles.
Il est 22h30, nous rentrons.