La formule permettant de découvrir des artistes aux regards
différents a été reconduite par les amis du musée de Grenoble.
Les photographies du Newyorkais Gregory Crewdson (62 ans) souvent
« Sans
titre » mettent en scène avec minutie les solitudes d’une Amérique
des banlieues en marge, tout en laissant chacun inventer un scénario. De la
banalité peut naître l’étrange.
https://blog-de-guy.blogspot.com/2023/09/les-rencontres-photographiques-arles.htmlL’intensité des désarrois est saisie par ce fils
de psychanalyste laissant deviner des parcelles d’intimité dans ses
photographies d’intérieur. Son studio emploie des équipes conséquentes où les
productions doivent beaucoup à l’univers cinématographique de Lynch,
aux ambigüités parfaitement éclairées de Hopper. « Cape Cod Morning ». Les lavis élémentaires de Marlène Dumas (71 ans) née en Afrique du
Sud,
Elle présente souvent des séries sur des supports fragiles « Sang
mêlé » « Jésus serein » et quand elle peint sur toile elle
en revient à un revival de l’expressionnisme allemand des années 80. Subodh Gupta (60 ans) a commencé par le théâtre
avant de devenir plasticien.
A la monnaie de Paris, il a exposé « Deux vaches à lait »,
et à la Bourse du commerce, « Un dieu très affamé »
composé d’ustensiles du quotidien. Préoccupé par les problèmes de l’eau, il
multiple les accumulations de récipients « Ali Baba », et au Bon marché propose « Sangam » du nom
d’un lieu sacré de son pays natal, le Bihar. Avec « Ce n’est pas une
fontaine » le clin d’œil arty touche aussi à l’essentiel, à
l’urgence.Youri
Cansell (37 ans) signe sous le pseudonyme de Mantra, « Eléphant
au Kenya » comme il est d’usage dans le milieu du street art.
L’autodidacte lorrain est demandé dans le monde entier. Les couleurs de ses
papillons recouvrent plus de 300 murs à Bogota, en Suède, à Saragosse, à Boulogne
sur mer.Le duo néerlandais Ralph Nauta et Lonneke Gordijn forme
Studio
Drift depuis 2006. Virtuoses des hautes technologies, avec leurs
drônes, ils se veulent « chorégraphes du futur », à Venise « Social
Sacrifice », à Rotterdam « Franchise Freedom »
, inspiré par le vol des étourneaux.
« Tout peut être
simulé dans l’animation et la réalité virtuelle, mais nous pensons qu’il est
important de créer de vraies expériences que vous pouvez ressentir et voir de
vos propres yeux dans le monde réel, pas seulement à travers un écran ».A la fin du festival « Burning man » dans le
désert du Nevada, il ne doit plus rester aucune trace. Devant 80 000
personnes le Studio a multiplié les figures avec 1000 drones.
Cela me donne des frissons, tout ça, et cela ne me donne pas du tout envie d'aller dans les musées en ce moment. Mais tout ça a un air si fatigué, si las, si triste... pire encore, même vertueux d'être triste.
RépondreSupprimerAllez, je retourne taper mes petites salades qui me font rire dans mon petit coin encore privé...