lundi 25 novembre 2024

Juré n°2. Clint Eastwood.

« Présomption de culpabilité » comme le dit l’hebdomadaire Marianne 
dans ce « film de procès » comme le caractérise tout le monde.
Qu'ajouter de plus après 500 000 spectateurs en première  semaine pour le 40 ° film du vénérable réalisateur ? 
« La justice n’est pas la vérité » : cette vérité traverse ce film de deux heures qui nous régale d’ambigüités, de dilemmes, de nuances,  d’équivoques, de choix difficiles.
Nous suivons un juré - coupable comme nous tous- avec toutes ses contradictions et ses faiblesses, en cours de rédemption. Est rappelée une leçon américaine consistant à offrir sa chance à chacun et à croire aux capacités d’un homme à changer. 
Il s'agit ici, d'accepter les silences qui condamnent les uns et en sauvent d’autres.
La justice est fragile, mais ces deux heures nous confortent dans notre méfiance des jugements hâtifs. Un bon film, salutaire.

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