dans ce « film de procès » comme le caractérise tout le
monde.
Qu'ajouter de plus après 500 000 spectateurs en première semaine pour le 40 ° film du vénérable réalisateur ?
« La justice n’est pas la vérité » : cette vérité
traverse ce film de deux heures qui nous régale d’ambigüités, de dilemmes, de
nuances, d’équivoques, de choix
difficiles.
Nous suivons un juré - coupable comme nous tous- avec toutes ses contradictions et ses faiblesses, en
cours de rédemption. Est rappelée une leçon
américaine consistant à offrir sa chance à chacun et à croire aux capacités d’un homme à
changer.
Il s'agit ici, d'accepter les silences qui condamnent les uns et en sauvent d’autres.
La justice est fragile, mais ces deux heures nous confortent
dans notre méfiance des jugements hâtifs. Un bon film, salutaire.
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