- le
grille-pain fait disjoncter l’électricité mais Marzio, contacté par téléphone
se montre tout à fait réactif et arrive à 8h du matin en moto pour tout
réinstaller à la cave
- la
cafetière chute et répand le café dans toute la cuisine
- nous nous
trompons de trousseau de clés pour sortir la voiture du garage.
Bref, vers
9h nous quittons notre appartement aux installations historiques pour parcourir
une petite distance jusqu’à Cavernago,
intéressante pour son castello Colleoni.
En effet, il ne ressemble à rien de
connu : murs en galets et briques,
tours et créneaux du Moyen Age, aspect fortifié.
Quelques ornements
notamment à l’entrée tranchent par la blancheur de la pierre.
Dans les douves
asséchées courent des pintades criardes. Malheureusement le château ne se visite pas, il semble
appartenir à un particulier joignable par une sonnette et disposant d’une boite
à lettres. Avec un peu de recul, on aperçoit quelques fresques extérieures derrière l’enceinte dans les tons brique. Des
dépendances ont été aménagées en habitations pour une population plus modeste.
Derrière un portail clos s’étend le parc arboré du château et un petit ruisseau chantant près duquel une
oie farfouille dans ses plumes.
Le sieur
Colleoni, général vénitien du XIV° siècle, possédait à quelques kms un autre
château à Malpaga, lui aussi non
visitable mais dont on aperçoit les caractéristiques extérieures d’un château fort à pont levis
malgré des transformations, des remparts et la présence d’une loggia à
arcades annonçant le tournant vers des
bâtiments moins défensifs et plus agréables. Le lieu sert aujourd’hui à des
festivals sur des « fiabe » (contes de fées) donnés en costumes, se
loue pour des fêtes ou des mariages. Malpaga semble désert avec son église au pavement récent, ses
entrepôts, sa mairie et son gîte pour
« nobles voyageurs ». Seuls quelques papis discutent sur un
banc à l’entrée du parking, Les mises en garde contre les voleurs collées sur
les arbres paraissent pour l’heure incongrues.
Le circuit
nous entraine ensuite vers Caravaggio,
ville natale du célèbre peintre, à travers des paysages toujours aussi plats, où
poussent maïs et riz.
Nous nous garons Via Carlo un peu à l’extérieur du centre
plutôt piétonnier, dans un emplacement blanc certifié approprié par une riveraine.
Rapide visite d’une chapelle dédiée à Sainte Elisabeth puis
visite plus sérieuse de la chiesa dei Santi fermo e rustico : nous allumons un cierge électrique, hommage à M.
face à la chapelle de Saint Antoine.
L’église à l’intérieur ne peut rivaliser avec Santa Maria Maggiore de Bergame, même si un sacristain attire
notre attention sur l’une des chapelles latérales nous l’éclairant pour qu’on
puisse voir les fresques, avant de nous pousser vers la porte pour fermer.
C’est lundi
et la ville semble vidée de ses habitants : beaucoup de magasins fermés,
peu de restaurants en vue ou ouverts.
Renseignements pris après quelques errances,
nous hésitons à rentrer dans le ristorante "Tre re" indiqué près de la gare sur
le chemin du sanctuaire (viale papa Giovanni XXIII, 19) dont l’apparence nous
parait bien chic. Excellente surprise ! Les repas sont servis dehors dans
un joli cadre pour 11 € : « verdure » à volonté au buffet,
premier plat (pâtes à l’arrabiata ou pesto, ou soupe) second plat (osso bucco
ou côtelette vitel tono ou escalope milanaise) café vin blanc et rouge +
service et couverts compris ! Imbattable et bon ! D’ailleurs
l’albergo est fréquentée, le service efficace.
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