mardi 21 mai 2019

La revue dessinée. Printemps 2019.

Les publications trimestrielles sont utiles lorsqu’elles apportent du recul vis-à-vis de sujets explosifs : black bloc, blanchiment de l’argent du cannabis, chez les VIP au Parc des Princes
Si le lecteur n’est pas aussi fasciné par le noir romantisme des personnages ultra violents suivis par les auteurs qui ont enquêté dans la galaxie anarchiste, cherchant les « raisons de la colère », un autre reportage chez les marchands de canon va au-delà de la confortable position pacifiste.
Par ailleurs l’attitude vis-à-vis de l’armée de Trump est cocasse, le rappel de la loi Veil pas inutile, et l’histoire du café pas anodine quand elle se lie récemment avec le réchauffement climatique. L’évocation des lignes de chemin de fer autour de Veynes parlera aux Rhônalpins.
Quand les étrangers, en Suisse, sont des frontaliers français dont le nombre est aussi important que ceux travaillant à la SNCF, nous pouvons apprendre qu’avec leurs salaires plus élevés, leur indemnisation revenant à la France, compte pour un tiers dans le déficit de notre assurance chômage.
Se remémorer un film qui fit nos délices « Les dieux sont tombés sur la tête » invite à des révisions qui pourraient s’avérer décevantes : à vérifier.
Les danses folkloriques figurant  dans la rubrique sportive offrent une pause, signifiante tout de même, puisqu’il semble que la gavotte redevienne tendance alors qu’un retour sur un sujet traité concernant le « Dieselgate » n’est pas de trop pour nous tenir en alerte.
La bande dessinée autour d’Eugène Poubelle, John McAdam ou Rudolf Diesel nous divertit, eux dont « les noms propres désignent désormais des choses qui le sont moins » : il s’agit d’antonomase.
Le dessin de Soulcié reproduit en tête de l’article m’a paru pertinent, si on ne se contente pas seulement de voir BFM comme responsable de toutes les polémiques qui minent la vie démocratique de notre nation.

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