Jusqu’au 19 juin Josepha
nous rassure : la féminité n’a pas abandonné toutes les places. Ses
sculptures qui jouent avec les dentelles et les volutes de robes très légères
tapent à l’œil. Je les trouve un peu trop vernissées, mais le parti pris du raffinement, d’une certaine élégance peuvent convenir
aux foules qui se pressent à Saint Paul de Vence par exemple et le vieux mâle
ne verra pas d’inconvénient à cette mise en valeur du corps rêvé de la femme
par une femme.
Anne Bachelier et son univers de chimères lui succèdera
jusqu’au 31 juillet.
Galerie Hébert.
Jusqu’au 3 juillet, Cecile
Beaupere livre son regard sur les corps des « Stabant amantes » avec des étreintes fondantes en peinture depuis de vibrants dessins de nus.
Le talent est encore plus évident quand il s’exerce dans un domaine qui n’en
finit pas, heureusement, d’être exploré. Certains mouvements peuvent rappeler les courbes de Courbet ou
Bacon, en moins trash. La diversité des propositions ne contrarie pas la
cohérence du propos.
Jusqu'au 26 juin Jean
Louis-Roux propose : « Buter, buter, buter encore. »
« Nos yeux se
cognent sur l’apparence des choses, ça nous tape à l’œil, le constat nous sidère
et déconcerté, nous n’en finissons pas de buter. Le monde est buté et nous
butons contre. Le monde fait butée. Libre à nous de prendre appui sur lui. De
la butée faire le but. Et débuter. » Le critique des
« Affiches » écrit aussi bien qu’il photographie des lieux comme
j’aime les cadrer, avec un parti pris du
noir et blanc qui rend élégante la solitude et atténue l’ âpreté du monde.
Galerie Alter art.
Patricia Goujon rencontrait Vincent Brunet lors d’une exposition
commune
« Convergence » où l’artiste collagiste joue
avec les gravures du taille-doucier.
Le travail de haute précision du graveur a inspiré
sa complice qui ajoute ses images et ses traits dorés.