lundi 6 juin 2016
Soleil de plomb. Dalibor Matanic.
Nous mettons un certain temps à distinguer sans y parvenir,
un serbe d’un croate…et peu importe. Cette guerre était absurde, comme toutes,
voire plus. La séquence initiale située en 1991 est la plus intéressante,
posant les enjeux : Roméo et Juliette au bord d’un pacifique lac slovène.
Les deux autres épisodes en 2001 et 2011 où les douleurs perdurent découlent de
la précédente, et bien que les histoires soient distinctes, les personnages
interprétés par les mêmes acteurs prêtent à confusion… déjà que ce n’est pas
simple. Les musiques ont changé. Mises en marge des fêtes trop bruyantes, les
solitudes s’enkystent dans ce qu’il est difficile de qualifier d’histoires
d’amour quand tant de haines ont tout miné.
dimanche 5 juin 2016
Le sorelle Macaluso. Emma Dante.
La tendresse est rabougrie dans ce monde de brutes du Sud de
l’Italie. Les danses qui expriment le rêve sont plus convaincantes que les
monologues frontaux dont la violence pèse sur cette heure dix, en salle de
création à la MC2.
Une des sœurs qui va mourir - on meurt beaucoup dans ce
spectacle en palermitain sur titré - offre une image poétique, irréelle :
par la grâce de l’éclairage, son corps nu se dévoile comme au fond d’un verre à
alcool de riz d’un restaurant chinois.
Le livret d’accompagnement pouvait mettre en appétit, rien
qu’avec cette anecdote citée par la metteuse en scène promettant humour et jeu avec
la réalité :
« Une agonisante
appelle sa fille à son chevet pour lui demander si elle est vivante ou morte.
” Tu es bien vivante”,
répond la fille.
La mère, narquoise,
rétorque avec un sourire:
“Ce n’est pas vrai, je
suis morte depuis un bon bout de temps. Vous ne me le dites pas pour ne pas
m’inquiéter”. »
Mais les intentions concernant aussi l’esprit d’enfance ou
des situations cocasses auraient pu mieux se percevoir avec moins de
gesticulations, de proclamations, de véhémence.
La conviction des actrices s’extériorise un peu trop à mon
goût pour amener l’émotion.
Alors ne se retiennent que quelques soubresauts et seulement
les silhouettes des sept sœurs à la présence portant affirmée mais dont les
nuances n’ont pas affleuré.
Le papa fait tellement un métier de merde qu’il en est
éclaboussé quand il va déboucher les chiottes d’une boite de nuit. Alors
lorsqu’il danse en nuisette avec sa femme, la tendresse passe difficilement
Quand le premier degré cogne aussi fort, il est bien
difficile d’ « entrer dans la famille » comme le font pourtant
les critiques dont j’ai pris connaissance.
samedi 4 juin 2016
Schnock n° 18. Philippe Noiret.
Depuis un moment je n’avais
pas fait quelques dévotions au trimestriel destiné aux 27/ 87 ans et avais raté
les numéros consacrés à Cavanna, Dutronc, Sardou…
Le plus récent met la croupe de Mireille Darc en évidence.
Celui là, « mes petits chats», célèbre « le gentleman débonnaire du cinéma
français à l’élégance et au phrasé légendaires ». Philippe Noiret.
Quand c’est Tavernier qui
s’y colle, c’est du bon.
Lorsque Laurent Chalumeau
rédige à propos de Delpech : « le
constat amiable » après que « l’interprète de « Pour un
flirt » et « Quand j’étais chanteur » ait « quitté le building en ce début 2016 »,
c’est pétillant.
Un joli salut « sans
faire de diabète nécrologique ».
Au moment où les séries
occupent les écrans, s’impose un retour vers le commissaire Valentin et ses
adjoints Pujol et Terrasson qui constituaient les « Brigades du
Tigre » dont les 36 épisodes occupèrent 6 saisons entre 73 et 82.
Je ne connaissais pas plus les 263 livres de la collection policière « La
brigade mondaine » dont j’avais aperçu les couvertures aguichantes qui ne
furent sans doute pas pour rien dans leur succès d’édition. La description de la
trame immuable et des contraintes familière au lecteur est intéressante.
Philippe Muray en fut un des rédacteurs.
Avec l’ancien secrétaire de
Carlos nous entrons dans les coulisses du show biz d’autant plus qu’il fut
également le chauffeur de Claude François.
Le rappel des années de
plomb où Pierre Clémenti fut emprisonné à Rome apportent une note de gravité dans le déroulé enjoué du
passé qui est la marque de fabrique de Schnock courant tout au long des 175
pages.
Ce style rend attractive
« l’épopée pulpeuse d’Orangina » et amusante la petite nouvelle
composée autour du couteau électrique SEB :
« On met sa serviette. On retire les coudes de
sa table. »
vendredi 3 juin 2016
Tas d’urgences.
Quand les temps changeants se mettent à chanter, les airs
sont rebattus et les copié /collé dépourvus de commentaires propres font
florès.
Mots et images, chiffres, viennent des machines ; nous
devenons machinaux.
Les répercussions de tels usages sur les apprentissages, dont
il n’est plus guère question d’ailleurs, amorcent des mutations
anthropologiques.
La formule : «
à quoi bon apprendre, c’est sur Internet » avait pu faire sourire dans
son ingénuité, elle est devenue la ligne de fuite des petits marquis du défunt
ministère de l’instruction publique.
Ainsi chacun sera à sa tablette chaque jour, après tellement d'écrans solitaires, la nuit.
Les animateurs n’auront plus qu’à se préoccuper de la
dimension collective, réparatrice, après la réussite à leur examen de tous les jeunes - ne pas dire
« élèves » - même ceux qui n’en voulaient
pas.
Les réseaux de papa et maman pourvoiront aux carrières à
venir pour certains, alors que les abusés à Bac +3 ne voudront nettoyer ni nos
vieux, ni nos rues. Le « mérite » ayant été depuis longtemps passé
par les fenêtres, avec « transmission » qui fut reconnaissance, « travail »
qui était appropriation en vue d’un enrichissement personnel, avec
« République » et « laïcité » raptés par leurs ennemis.
Et ce n’est pas parce que l’autre voleur de valeurs avait
cité Jaurès que Micro doit donner comme perspective aux jeunes de devenir
milliardaire.
Les hommes politiques travaillent avec tellement
d’obstination à leur perte de légitimité que quelque soit le texte présenté ce
sera : « non ! ».
Un signe de plus de déprime dans une France dont les nuages
noirs qui la surplombent allumés par quelques anars en cagoule sont de la même
amère essence que d’autres héritiers aux chemises très sombres.
En salopant les distributeurs de billets, ils pensent faire
s’écrouler le capitalisme : ce qui me semble une illusion peu éloignée des
sensations procurées par quelque jeu virtuel.
La CGT
court planter ses drapeaux parmi un mouvement qui la dépasse en faisant jouer
les secteurs les plus protégés où elle est encore présente : SNCF, RATP, dockers,
livre… EDF qui a bradé ses savoir-faire à des sous traitants maltraités.
Avec des rapports ambigus aux casseurs. La radicalité est un
aveu d’impuissance comme les rodomontades de Vals. Faut-il ajouter qu’il suffit
à quelques indignés de voir les mots « loi » et « travail »
sur un projet pour qu’ils soient révulsés ?
De culture cédétiste du temps de Piaget, je ne sais de quel
côté me situer. Depuis cette réforme du collège qui procède des services qui
ont servi tous les ministres, où ceux-ci ne sont que des porte paroles, je ne
peux dire à ceux qui sont concernés par les réformes du code du travail d’y
consentir, alors que dans le domaine que je connais, les orientations en cours
me font bondir.
Je n’ai pas lu le livre « Dans la disruption », mais
je partage et m’inquiète à la suite de l’auteur Bernard Stiegler, dans une interview au
journal « Le Monde » qui use de ce mot que je viens de
découvrir :
« La disruption
est un phénomène d’accélération de l’innovation qui est à la base de la
stratégie développée dans la Silicon Valley : il s’agit d’aller plus vite
que les sociétés pour leur imposer des modèles qui
détruisent les structures sociales et rendent la puissance publique
impuissante. C’est une stratégie de tétanisation de l’adversaire. »
En reprenant aussi l’acronyme GAFA qui désigne Google,
Apple,
Facebook
et Amazon,
il accuse le trait en pensant que :
« la stratégie
des GAFA, ne peut qu’étendre leur écosystème et intensifier
la colonisation de l’Europe : faire exploser les transports,
l’immobilier, l’éducation, toutes les
filières, via de nouveaux modèles type Uber. Or cette pratique disruptive
détruit les équilibres sociaux, ce que Theodor W. Adorno anticipait en parlant
dès 1944 de « nouvelle forme de barbarie » à propos des industries
culturelles. »
Après quelques nuits de printemps à dormir debout, il
faudrait ouvrir les yeux et se mettre au travail : il y a des tas
d’urgence. Santé : le déficit de généralistes devient préoccupant,
fiscalité, écologie, éducation : depuis que tout le monde est prof, plus
personne ne veut le devenir ... Liberté, égalité, fraternité.
.................
Le dessin ci-dessous est du "Canard" de cette semaine:
jeudi 2 juin 2016
Cristina Iglesias.
La basque née en 1959, sous Franco, a été la compagne de Juan
Munoz déjà exposé au musée de Grenoble
L’artiste reconnue, du Guggenheim de Bilbao en biennale de
Venise, présente au musée de la place Lavalette jusqu’au 31 juillet, claustras
et fontaines grâce à Guy Tossato qui avait reconnu très tôt son talent alors
qu’il administrait le Carré d’art à Nîmes.
« Œuvre ambiguë,
où le paradoxe se mêle au faux-semblant, elle constitue une exploration
fascinante d’un univers parallèle, où le réel ne se départit pas du fantasme,
où la vérité est double, claire et obscure, douce et cruelle. »
Telle est
l’appréciation reportée de site en site internet : la barre est haute.
Notre guide Etienne Brunet va être bien utile pour étendre
l’intérêt de ces installations et rappeler leurs tenants et aboutissants :
aux sources de l’art en quelque sorte avec ses dérivations.
L’aquarium à l’entrée, entouré de photographies en noir et
blanc retravaillées au pastel, joue sur les échelles et rappelle des panneaux
ajourés que la créatrice a immergés dans le Pacifique au large des côtes
mexicaines.
L’eau peut évoquer l’Alhambra, voire le château d’eau de la
place Grenette, le lion et le dragon Isère et Drac, monumentaux au pied de la
montée Chalemont…
Dans une autre salle, les lumières accentuent les « espaces
feuilletés », les ombres pénètrent derrière les grilles métalliques devant
un mur en résine à l’allure liquide, tel un théâtre aux motifs végétaux.
Plus loin une cabane suspendue, toute de fils métalliques tressés en lanières,
se réfère à un livre de Clarke : « Les fontaines du paradis ».
Les lettres qui sont formées se lisent de droite à gauche : mélange des
cultures.
Au fil des eaux, nous arrivons à un puits où le socle
faisant partie de l’œuvre met en valeur un lacis de branchages et de racines
aux couleurs de bronze découvert et recouvert par une mini marée aléatoire. La
nature confrontée aux structures.
Le jeu d’ombres avec des nattes végétales rappelle les souks
arabes sous le soleil et fait référence cette fois au livre « Vathek »
de Bedford qui raconte comment un sultan abandonnant sa religion s’interrogea
sur sa place dans l’univers.
En passant de salles en salles, notre guide intarissable,
évoque aussi bien l’atelier de Brancusi installé dans son intégralité au centre
Pompidou car chaque élément s’inscrivait dans l’ensemble, que Palladio qui
inventa à l’époque de la Renaissance la notion d’ « espace
accéléré », jusqu’à notre contemporain Georges Rousse et ses anamorphoses,
expériences de la sculpture passant par la photographie.
Après « La chambre végétale » à la fois étrange et
familière, O Keeffe est de retour
accompagnée d’une citation de Huysmans :
« Après les
fleurs factices singeant les véritables fleurs, il voulait des fleurs
naturelles imitant les fleurs fausses »
« La Porte de l’Enfer » de Rodin et ses effets de
collage, de moulage, sait revenir dans nos références pour nous rassurer, si quelques
mystères naissant de ces parois monumentales aux miroirs trompeurs nous avaient
impressionnés. La foire de l’Esplanade fournit sans doute des émotions plus ébouriffantes.
Un autre puits rectangulaire garni de drapés en aluminium
évoque la fontaine de Trévi de l’époque baroque. L’extension pédagogique vient
avec le rappel des travaux du suisse Markus Raetz sur les jeux entre réalité et
irréalité quand le « non » tourne au « oui ».
Dix huit panneaux en grès rappellent les moucharabiehs mais
il conviendrait de dire « jalousies » pour ces « fenêtres
empêchées » qui se réfèrent à José de Acosta missionnaire jésuite en
Amérique latine, un des pères de l’anthropologie.
Ils occupent 300 m 2 en face
d’une dernière sérigraphie sur métal où un bazar à Beyrouth est vivement
dessiné, laissant deviner son dessein, comme l’inévitable Duchamp qui intitula
un de ses tableaux « Le Roi et la
Reine entourés de nus vites » pour insister sur les conditions
de l’exécution.
Le pavillon de cristal en fin de parcours ne peut fournir un
refuge ; la nature, pas aussi aimable que Pénone la voyait est boueuse
sous un strict caillebottis.
« La Pentecôte »
du Gréco prêté par le musée du Prado s’aperçoit depuis le patio, ce serait
dommage de ne pas approcher cette œuvre bien expliquée, dont la modernité saute
aux yeux.
L’an prochain au musée :
Les années parisiennes de Kandinsky à la Toussaint puis Fantin
Latour.
mercredi 1 juin 2016
Les rêveurs lunaires. Cédric Villani Baudoin.
Je ne pensais pas que la rencontre entre le trait
charbonneux d’un maître du dessin et la
verve du titulaire de la médaille Fields soit aussi fructueuse : eh bien
c’est une réussite, sur des sujets ardus pas tous résolus à l’issue des 190
pages, mais révélant des personnalités inconnues passionnantes.
Nous pouvons essayer de suivre, pendant la seconde guerre
mondiale, les recherches de Werner
Heisenberg autour de l’atome et nous comprenons ses doutes avec le principe
d'incertitude au cœur des relations entre scientifiques et pouvoirs politiques.
« Un scientifique, ça fonctionne un peu comme
une artiste, ou un poète. L’imagination, c’est l’outil indispensable pour créer
l’impossible. »
D’autres trajectoires sont décrites : celle d’un des
pères de l’informatique qui a décrypté
le code Allemand Enigma, Alan Turing.
Leo Szilard, qui
a eu l’intuition de la réaction en chaîne et installa le principe de
précaution, pouvait rire de la prophétie d’un autre savant parlant de l’énergie nucléaire: «C’est une énergie minuscule.Quiconque
croit pouvoir l’exploiter est un rêveur lunaire »d’où le titre.
Ces génies étaient modestes, fantaisistes, cherchant au-delà
de leur discipline, souvent en conflit avec l’administration, avec des
capacités impressionnantes pour anticiper.
Hugh Dowding, le
militaire qui contribua à la victoire de la bataille d’Angleterre était tout
aussi autonome :
« La rigueur est mère
de liberté. »
D’où découlaient quelques principes féconds :
« - Voir les
choses sans fard
- Ne pas sous-estimer l’adversaire
- Rien de bon ne se construit sur la peur
- Prendre vite des décisions difficiles
- Ne pas croire aux idées reçues
- Faire confiance et le montrer »
- Ne pas sous-estimer l’adversaire
- Rien de bon ne se construit sur la peur
- Prendre vite des décisions difficiles
- Ne pas croire aux idées reçues
- Faire confiance et le montrer »
Une documentation riche, partagée agréablement met en
lumière le rôle déterminant des chercheurs, révèle des aspects méconnus et
réactive des questions fondamentales à l’heure où la notion de progrès n’est
plus évidente, quand des politiques à courte vue risquent de favoriser l’émergence
de forces obscurantistes qui avaient alors été repoussées.
Avec à l’intérieur une histoire juive :
Ce sont deux enfants
juifs, Leo et Ede. Ils se disputent, c’est violent. Ils demandent à voir le
rabbin pour régler leur différend. Le rabbin est en train de dîner avec sa
femme, mais il accepte de les recevoir.
- Je veux bien
entendre ce qui vous oppose. Commençons par toi, Leo.
- Rabbin, nous avons
construit cette bombe atomique dans notre jardin. Elle sera bien utile pour
intimider nos ennemis. Mais elle peut aussi faire de gros dégâts, et nous ne
parvenons pas à nous mettre d’accord sur son utilisation. Rabbin, c’est nous
qui avons construit cette bombe, nous en avons donc la responsabilité, et en
outre, nous connaissons son fonctionnement mieux que personne. Il est donc
logique que nous puissions nous-mêmes décider de son usage.
Le rabbin :- Tu
as raison, bien sûr. Que voulais-tu dire, Ede ?
- Rabbin, si nous
avons construit cette bombe, c’est avant tout pour l’amour de la curiosité et
non pour être utile. Nous ne sommes pas plus doués que les autres membres de la
famille pour les affaires sociales, peut-être moins ; son pouvoir affecte tout
le monde, et c’est donc au chef de famille de décider ce que l’on en fera ;
nous n’avons pas voix au chapitre.
Le rabbin : –
C’est clair, tu as raison.
La femme du
rabbin :
- Mais ils défendent des points de vue
contraires, tu ne peux pas dire au premier qu’il a raison et au second qu’il a
raison !
Le rabbin marque une
pause... Il réfléchit, tout le monde attend son verdict... Et il répond à sa
femme.
– Toi aussi, tu as
raison.
mardi 31 mai 2016
La bible selon le chat. Geluck.
« Au commencement, il
y avait les ténèbres… Et Dieu n’ayant pas encore créé la lampe torche, il
éprouva quelques difficultés à trouver l’interrupteur… »
Je ne me lasse pas des parodies de la bible surtout quand le
Très Haut désigne le dessinateur belge pour porter la bonne parole avec un
commandement de plus :
« Tu riras de
tout, car, vu qu'on va tous crever un jour, seul l'humour te permettra d'avoir
un peu de recul sur les vicissitudes de l'existence »
Et Dieu sait que le livre le plus lu offre quelques occasions
de sourire quand il est revisité :
« Que celui qui ne s’est jamais trompé me jette la première pierre
et sur cette pierre je bâtirai mon église ».
Au quatrième jour, l’Eternel peut enfin manger un bar de
ligne très frais car créé le jour même. Descendu de son
nuage, Notre Père ne dédaigne pas les carafons de Côtes du Rhône voire en abuse, quitte
à commettre quelques bêtises, mais ça on
savait.
« Là-dessus, Dieu
ne Bouddah pas son plaisir et s'en Allah car il n'y Yaveh plus rien à ajouter. »
Comme avec toute Création, il y a du bon et du moins bon, mais il
convient de pardonner au Créateur. Habitués à ses gags sur une page, nous
pouvons trouver le scénario parfois un peu laborieux, alors que la loufoquerie
est souvent au rendez-vous avec des trouvailles savoureuses telle l’identité de
la femme du Divin qu’il serait indélicat de dévoiler bien qu’elle se présente
on ne peut plus sans voile.
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