Que l’inversion du sens de la transmission soit inversée
pour les apprentissages autour des écrans : ce sont nos mômes qui nous
enseignent, ne m’empêche pas d’émettre quelques objections depuis mon coin de
clavier. Le stade adulte est devenu tellement peu porteur en terme publicitaire
que parents et éducateurs s’écrasent, ou s’énervent : il leur faut des
kits pour penser. Une mallette pour apprendre qu’une fille est l’égale d’un
garçon : masters, vous n’aviez pas ça dans l’armoire à valeurs quand vous
postuliez au « plus beau métier du monde » ?
Ma petite lyonnaise sera dans un dispositif des plus extravagant
avec les activités péri scolaires regroupées le vendredi après midi, suggéré pour les communes
rurales et adopté par la troisième ville de France.
Mais les professeurs eux mêmes dont les syndicats ont été
particulièrement absents du débat sur les rythmes scolaires, reprennent des
lieux communs courant les médias et voient
leur travail comme source de fatigue pour les enfants. Ne sont-ils pas
en mesure de proposer des activités qui conviennent à ceux qui leur sont
confiés ? Et que l’on cesse de causer d’un enfant de 3 ans comme s’il
avait 11ans.
Le départ à la veille de la rentrée, du dernier ministre de
l’éducation dans la foulée du ministre de l’économie faisant péter les
bouchons, trouvant que la politique économique n’est pas la bonne, ne donnant
guère un exemple de sérieux, ni de responsabilité.
On a tellement moqué les politiques qui auraient voulu
laisser une trace pour l’histoire que le ballet des incompétents, remplacés par
des arrivistes occupe une scène à laquelle il vaut mieux tourner le dos si l’on
veut croire aux promesses des cahiers neufs, des cartables à remplir, pardon
des sacs Vuitton ou leur copie pour une pose, le temps d’un selfie.
…….
Les illustrations proviennent du "Canard" en vacances, que les bêtises
quotidiennes accumulées par mon gouvernement, depuis la rentrée, rendent un peu plus dérisoires (Rebsamen, le
ministre du commerce extérieur, Valérie T. …) quant à Poutine, Netanyahou, les
mots tellement répétés manquent.