Hoover commença par mettre en fiches des livres dans la bibliothèque du congrès puis indexa tous les individus qu’il considérait comme des ennemis de sa patrie : 450 00 personnes.
Il passa 48 ans à la tête du « bureau » fédéral, au service de huit présidents des E.U. avec un zèle et une perversité qui le conduiront à outrepasser les lois qu’il était chargé de faire respecter. Il va moderniser les méthodes et utiliser les médias.
Le film aborde la complexité qui ne l’embarrassait pas, lui, un des plus influents personnages du monde.
Avec sa vision manichéenne il rangeait dans le camp des méchants : les communistes, les nègres, les pédés. Alors qu’il traquait voire inventait des secrets pour les puissants qu’ « il tenait par les couilles », il ne pouvait affronter sa vérité : il se cacha son homosexualité.
Une connaissance historique est nécessaire pour suivre l’enchainement des évènements dans cette période chargée, même si le propos du film construit autour d’aller-retour n’est pas essentiellement politique.
Les couleurs m’ont bien plu et le maquillage pour Di Caprio est réussi mais pas pour l’interprète de Clyde Tolson le numéro 2 ; dans le genre j’ai préféré « Il Divo » qui évoque la vie d’Andréotti, sulfureux personnage lui aussi, donc intéressant.
lundi 6 février 2012
dimanche 5 février 2012
Ithaque. Botho Stauss. Jean Louis Martinelli.
Homère : huit siècles avant JC.
Strauss : auteur de théâtre contemporain le plus joué en Europe.
Martinelli, directeur des Amandiers, joue habilement avec les codes antiques et ceux d’aujourd’hui, pourtant en ce moment on ne dit plus « homérique », mais « péplum » comme tant de critiques l’inscrivent, alors qu’il s’agit de la fin d’une épopée mythique.
Ulysse touche terre.
Il revient dans son île, vingt ans après son départ, avec sous des oripeaux de vieux mendiant, des muscles d’acier.
Pénélope mettra bien du temps à le reconnaître.
Il est vrai que Charles Berling se travestit, joue de ses contradictions : un peu pleurnichard, crâneur ressassant sa gloire passée, tout en ayant aboli le temps qui fut quand même celui d’une absence qui dura.
Nos dieux sont désormais lointains, alors que le rusé guerrier et bon conteur doit sa toute puissance à une Athéna un peu ninja qui l’aide à surmonter tous les obstacles, allant jusqu’à permettre l’oubli des crimes.
Il fallait ça, parce qu’Ulysse est avant tout un humain et il a tenu ses 29 siècles.
Tous les prétendants à la succession, « morfals » qui se goinfrent, me rappelaient les bruits de la ville où se joue le bal des Woerth, Lefebvre, Bertrand, Copé autour de sa Dispendieuse Majesté. Ils finissent mal.
Plus intimement se rejoue le thème du temps, de la reconnaissance, de la fidélité.
Je craignais ne pas tenir les 3h20 de la représentation, mais idéalement placé, j’ai apprécié les nuances qui font partager par exemple les difficultés de Télémaque à succéder à un père aussi prestigieux, grâce à une mise en scène dynamique sans être tapageuse, respectueuse sans être ennuyeuse.
Strauss : auteur de théâtre contemporain le plus joué en Europe.
Martinelli, directeur des Amandiers, joue habilement avec les codes antiques et ceux d’aujourd’hui, pourtant en ce moment on ne dit plus « homérique », mais « péplum » comme tant de critiques l’inscrivent, alors qu’il s’agit de la fin d’une épopée mythique.
Ulysse touche terre.
Il revient dans son île, vingt ans après son départ, avec sous des oripeaux de vieux mendiant, des muscles d’acier.
Pénélope mettra bien du temps à le reconnaître.
Il est vrai que Charles Berling se travestit, joue de ses contradictions : un peu pleurnichard, crâneur ressassant sa gloire passée, tout en ayant aboli le temps qui fut quand même celui d’une absence qui dura.
Nos dieux sont désormais lointains, alors que le rusé guerrier et bon conteur doit sa toute puissance à une Athéna un peu ninja qui l’aide à surmonter tous les obstacles, allant jusqu’à permettre l’oubli des crimes.
Il fallait ça, parce qu’Ulysse est avant tout un humain et il a tenu ses 29 siècles.
Tous les prétendants à la succession, « morfals » qui se goinfrent, me rappelaient les bruits de la ville où se joue le bal des Woerth, Lefebvre, Bertrand, Copé autour de sa Dispendieuse Majesté. Ils finissent mal.
Plus intimement se rejoue le thème du temps, de la reconnaissance, de la fidélité.
Je craignais ne pas tenir les 3h20 de la représentation, mais idéalement placé, j’ai apprécié les nuances qui font partager par exemple les difficultés de Télémaque à succéder à un père aussi prestigieux, grâce à une mise en scène dynamique sans être tapageuse, respectueuse sans être ennuyeuse.
samedi 4 février 2012
J’y vois un signal fort. Nova éditions.
Quand les mots des discours politiques sont usés, il reste à en rire.
Plutôt qu’une docte analyse des éléments de langage encombrant les proclamations des impétrants présidentiables, ce pastiche est salutaire.
Il va bien au-delà des tressautements de l’épaule du dernier président qui dans cette version finement écrite renonce à se présenter, alors que Carla en interview à Paris Match cite Guaino : « on ne fait pas des enfants par politique : c’est le contraire. On fait de la politique pour ses enfants ».
L’effet d’accumulation est comique et l’échange de SMS entre Bertrand et Copé est drôle, Mélenchon est ronchon, Montebourg lyrique sans atteindre les sommets Villepinesques.
Si Domenech propose ses services comme consultant, ceux de DSK marquent une certaine lassitude.
Une Ségolène faisant valoir ses erreurs comme argument lors des primaires est à peine en décalage avec l’originale, Le Pen a prévu de fuir au cas où il serait élu, et Bayrou exprime toute sa foi devant un seul auditeur : Benhamias.
Le projet de discours de Frédéric Lefebvre qui succède à Lévi-Strauss à l’Académie est un sommet et Kosciusko-Moriset veut nous rassurer après une catastrophe nucléaire où un Airbus a percuté une centrale :
« Vous le savez sans doute, notre industrie aéronautique, grâce à la recherche de la France et de ses partenaires européens, dispose d’une avance technologique unique au monde. Dans le cas présent, il semble que l’Airbus A380, malgré son fuselage ultraléger, affiche un coefficient de pénétration du béton bien supérieur à celui des autres appareils… »
Les langues de bois tombent en sciure.
Plutôt qu’une docte analyse des éléments de langage encombrant les proclamations des impétrants présidentiables, ce pastiche est salutaire.
Il va bien au-delà des tressautements de l’épaule du dernier président qui dans cette version finement écrite renonce à se présenter, alors que Carla en interview à Paris Match cite Guaino : « on ne fait pas des enfants par politique : c’est le contraire. On fait de la politique pour ses enfants ».
L’effet d’accumulation est comique et l’échange de SMS entre Bertrand et Copé est drôle, Mélenchon est ronchon, Montebourg lyrique sans atteindre les sommets Villepinesques.
Si Domenech propose ses services comme consultant, ceux de DSK marquent une certaine lassitude.
Une Ségolène faisant valoir ses erreurs comme argument lors des primaires est à peine en décalage avec l’originale, Le Pen a prévu de fuir au cas où il serait élu, et Bayrou exprime toute sa foi devant un seul auditeur : Benhamias.
Le projet de discours de Frédéric Lefebvre qui succède à Lévi-Strauss à l’Académie est un sommet et Kosciusko-Moriset veut nous rassurer après une catastrophe nucléaire où un Airbus a percuté une centrale :
« Vous le savez sans doute, notre industrie aéronautique, grâce à la recherche de la France et de ses partenaires européens, dispose d’une avance technologique unique au monde. Dans le cas présent, il semble que l’Airbus A380, malgré son fuselage ultraléger, affiche un coefficient de pénétration du béton bien supérieur à celui des autres appareils… »
Les langues de bois tombent en sciure.
vendredi 3 février 2012
Riches ou pauvres, à chacun son ghetto ?
Sauf que l’un est choisi et l’homogénéité plus forte chez les riches.
« Bande », « délinquance », « violence » : pas de ça chez nous à l’ouest de Paris ! Quoique.
Pas chez ceux qui font les lois.
Dans le débat de Libération de novembre 2011 à Lyon placé sous le signe
des « Nouvelles frontières », la rencontre entre les Pinçon-Charlot et le maire de Neuilly avait toute sa place.
La distance est bien plus éloignée entre Paris et sa zone périphérique Nord qu’avec Berlin.
Jean Christophe Fromentin a eu un certain courage pour venir s’asseoir à côté des auteurs du « Président des riches » et des « Ghettos du gotha », et même s’il ne s’inscrit pas dans la filiation Martinon - Sarkozy, être maire d’une commune qui vient de porter à 4% les logements sociaux dans sa ville comportait quelques risques d’hostilité.
Très courtois, il s’est débattu pour combattre l’idée de ghetto, en faisant valoir que 50 000 personnes venaient travailler dans sa ville qui comporte 60 000 habitants.
Son insistance à trouver seulement « des différences de standing mais pas plus que dans d’autres métropoles » est moins convaincante que dans d’autres registres où il revendique une liberté de parole qui veut le distinguer de ceux qui font métier de la politique : lui est entrepreneur.
Les sociologues reviennent sur la villa Montmorency, lotissement oligarchique où Bruni, Bolloré, Lagardère s’agglutinent alors qu’ils pourraient vivre ailleurs. Mais l’entre- soi, le communautarisme de naissance, permettent de démultiplier les richesses, les pouvoirs.
Il est loin le temps où le faubourg Saint Antoine voyait les acteurs économiques proches des lieux de production.
Aujourd’hui dans la classe des pauvres, des individus désaffiliés cumulent tous les handicaps : économiques, culturels et sociaux.
La description de l’évolution des immeubles du Sillon de Bretagne où l’ambition initiale, la mixité sociale, a été dégradée par des phénomènes de ségrégation m’ont rappelé ce qui s’est passé à Villeneuve où nos rêves ont pris quelques plombs.
L’architecture fut-elle animée d’idéaux de progrès ne peut guère contre l’économie et ,dirait-on aussi , désormais la culture.
………
Photographie envoyée par Gaétan :
"On ne peut se serrer la ceinture et baisser nos frocs en même temps"
………
Dans « Le Canard » de cette semaine :
« Bande », « délinquance », « violence » : pas de ça chez nous à l’ouest de Paris ! Quoique.
Pas chez ceux qui font les lois.
Dans le débat de Libération de novembre 2011 à Lyon placé sous le signe
des « Nouvelles frontières », la rencontre entre les Pinçon-Charlot et le maire de Neuilly avait toute sa place.
La distance est bien plus éloignée entre Paris et sa zone périphérique Nord qu’avec Berlin.
Jean Christophe Fromentin a eu un certain courage pour venir s’asseoir à côté des auteurs du « Président des riches » et des « Ghettos du gotha », et même s’il ne s’inscrit pas dans la filiation Martinon - Sarkozy, être maire d’une commune qui vient de porter à 4% les logements sociaux dans sa ville comportait quelques risques d’hostilité.
Très courtois, il s’est débattu pour combattre l’idée de ghetto, en faisant valoir que 50 000 personnes venaient travailler dans sa ville qui comporte 60 000 habitants.
Son insistance à trouver seulement « des différences de standing mais pas plus que dans d’autres métropoles » est moins convaincante que dans d’autres registres où il revendique une liberté de parole qui veut le distinguer de ceux qui font métier de la politique : lui est entrepreneur.
Les sociologues reviennent sur la villa Montmorency, lotissement oligarchique où Bruni, Bolloré, Lagardère s’agglutinent alors qu’ils pourraient vivre ailleurs. Mais l’entre- soi, le communautarisme de naissance, permettent de démultiplier les richesses, les pouvoirs.
Il est loin le temps où le faubourg Saint Antoine voyait les acteurs économiques proches des lieux de production.
Aujourd’hui dans la classe des pauvres, des individus désaffiliés cumulent tous les handicaps : économiques, culturels et sociaux.
La description de l’évolution des immeubles du Sillon de Bretagne où l’ambition initiale, la mixité sociale, a été dégradée par des phénomènes de ségrégation m’ont rappelé ce qui s’est passé à Villeneuve où nos rêves ont pris quelques plombs.
L’architecture fut-elle animée d’idéaux de progrès ne peut guère contre l’économie et ,dirait-on aussi , désormais la culture.
………
Photographie envoyée par Gaétan :
"On ne peut se serrer la ceinture et baisser nos frocs en même temps"
………
Dans « Le Canard » de cette semaine :
jeudi 2 février 2012
Etienne Martin& Marcel Michaud. Musée des beaux arts de Lyon.
Dans la cité où l’art contemporain est dans la place depuis quelques temps,
ce n’est pas évident de goûter des œuvres plus conventionnelles de la première moitié du XX°siècle quand nous avons le souvenir frais des surprises des artistes de maintenant qui ne manquent pas d’amplitude, même si l’agacement et l’incompréhension sont parfois de la partie.
Si bien que des productions d’après guerre, la seconde, paraissent parfois plus fades que les inventions datant d’avant la première guerre.
Lorsque j’ai débuté ma visite de l’atelier du sculpteur Etienne-Martin associé à un hommage rendu au galeriste Marcel Michaud avec lequel ils ont formé le groupe « Témoignage », j’étais relativement indifférent. Bien qu’estimant des dessins de paysages rappelant Chierico, j’ai vérifié que mon enthousiasme adolescent pour les surréalistes s’était fané, et j’avais l’impression par ailleurs d’avoir déjà beaucoup vu le type de sculpture proposé en début de parcours.
Le titre : « le poids du monde » me semblait aussi bien ambitieux, mais petit à petit dans la variété des propositions, j’ai apprécié des objets polychromes, des cages, et le jeu avec des matières variées m’a finalement réchauffé. Un lourd manteau de sac et de cordes, cuir et métal est posé en majesté et des travaux de passementerie acquièrent une autre dimension.
«Un jour je me suis aperçu que je faisais de la sculpture parce que je ne supportais pas la vie qui passe.»
ce n’est pas évident de goûter des œuvres plus conventionnelles de la première moitié du XX°siècle quand nous avons le souvenir frais des surprises des artistes de maintenant qui ne manquent pas d’amplitude, même si l’agacement et l’incompréhension sont parfois de la partie.
Si bien que des productions d’après guerre, la seconde, paraissent parfois plus fades que les inventions datant d’avant la première guerre.
Lorsque j’ai débuté ma visite de l’atelier du sculpteur Etienne-Martin associé à un hommage rendu au galeriste Marcel Michaud avec lequel ils ont formé le groupe « Témoignage », j’étais relativement indifférent. Bien qu’estimant des dessins de paysages rappelant Chierico, j’ai vérifié que mon enthousiasme adolescent pour les surréalistes s’était fané, et j’avais l’impression par ailleurs d’avoir déjà beaucoup vu le type de sculpture proposé en début de parcours.
Le titre : « le poids du monde » me semblait aussi bien ambitieux, mais petit à petit dans la variété des propositions, j’ai apprécié des objets polychromes, des cages, et le jeu avec des matières variées m’a finalement réchauffé. Un lourd manteau de sac et de cordes, cuir et métal est posé en majesté et des travaux de passementerie acquièrent une autre dimension.
«Un jour je me suis aperçu que je faisais de la sculpture parce que je ne supportais pas la vie qui passe.»
mercredi 1 février 2012
Dijon. Riches heures et tournée des grands ducs.
Auguste Lagoutte produisit la première liqueur de cassis et celui, qui fut maire de Dijon jusqu’à 92 ans, le chanoine Kir, laissa son nom au célèbre apéritif.
Mais depuis que la moutarde n’est plus vraiment de Dijon, c’est par une curiosité plus liée aux arts et à l’histoire que nous avons fait un tour dans la capitale de la région Bourgogne qui fut royaume de taille européenne jusqu’à Louis XI.
La ville située à la rencontre du Suzon, et de l'Ouche est le chef lieu également de la Côte d’Or, à la dénomination rare parmi les départements.
D’une lignée aux patronymes flatteurs tels Charles Le Téméraire, Philippe le Hardi et Jean Sans Peur, Jean Le Bon a laissé son nom à une tour servant à prévenir les incendies qui offre désormais une belle vue sur la vieille ville.
La visite guidée d’une ville est toujours bonne à prendre, elle donne la possibilité de pénétrer dans des cours d’hôtels particuliers fermées aux touristes indépendants, ici elle se place sous le signe de la chouette à caresser de la main gauche, et nous conduit à l’hôtel de Vogüe aux tuiles vernissées après être passés devant la maison Milière qui servit de décor à Cyrano de Bergerac.
La sculpture d’un vigneron Le Bareuzai (les bas roses) foulant le raisin personnalise une des places principales de la ville.
L’art contemporain repose parfois des musées étouffants sous leurs moulures dorées. Entre le Consortium et le musée des beaux arts, j’ai eu l’impression contraire. Les bavardages à l’ampleur inversement proportionnelle aux maigres installations m’accablèrent plutôt et me firent d’autant plus apprécier les collections anciennes raffinées qui n’ont pas que la lumière de leurs locaux à offrir mais surtout celle de leur tableaux.
La peinture passait alors de la miniature aux triptyques et les influences flamandes et siennoises se rencontraient
Un des plus anciens musées de France est installé dans le Palais des ducs de Bourgogne : il y a Monnet, Nicolas de Staël, le souffleur à la lampe de Georges De La Tour, des animaux de Pompon, Rude le régional de l’étape.
J’ai revu les Pleurants, sculptures bien mises en valeur qui figuraient autour du tombeau de Philippe le Hardi, émouvants, variés, vivants.
Bénigne est un nom que l’on remarque dans la ville : Hôpital, école et la cathédrale dont la partie souterraine témoigne de la présence d’une rotonde jadis à trois niveaux sur le modèle de celle conçue pour le tombeau du Christ à Jérusalem. Saint Bénigne a subi un martyre horrible
« l’apôtre fut d’abord écartelé puis on lui enfonça des alènes sous les ongles, on lui mit les pieds dans une auge de pierre où l’on coula du plomb. Et finalement on le jeta en pâture à des chiens affamés qui l’épargnèrent. Comme il avait résisté à ces traitements barbares, on lui brisa le crâne d’un coup de barre de fer et on perça son corps d’un coup de lance. », rien de vraiment bénin.
Son existence est désormais remise en question.
Mais depuis que la moutarde n’est plus vraiment de Dijon, c’est par une curiosité plus liée aux arts et à l’histoire que nous avons fait un tour dans la capitale de la région Bourgogne qui fut royaume de taille européenne jusqu’à Louis XI.
La ville située à la rencontre du Suzon, et de l'Ouche est le chef lieu également de la Côte d’Or, à la dénomination rare parmi les départements.
D’une lignée aux patronymes flatteurs tels Charles Le Téméraire, Philippe le Hardi et Jean Sans Peur, Jean Le Bon a laissé son nom à une tour servant à prévenir les incendies qui offre désormais une belle vue sur la vieille ville.
La visite guidée d’une ville est toujours bonne à prendre, elle donne la possibilité de pénétrer dans des cours d’hôtels particuliers fermées aux touristes indépendants, ici elle se place sous le signe de la chouette à caresser de la main gauche, et nous conduit à l’hôtel de Vogüe aux tuiles vernissées après être passés devant la maison Milière qui servit de décor à Cyrano de Bergerac.
La sculpture d’un vigneron Le Bareuzai (les bas roses) foulant le raisin personnalise une des places principales de la ville.
L’art contemporain repose parfois des musées étouffants sous leurs moulures dorées. Entre le Consortium et le musée des beaux arts, j’ai eu l’impression contraire. Les bavardages à l’ampleur inversement proportionnelle aux maigres installations m’accablèrent plutôt et me firent d’autant plus apprécier les collections anciennes raffinées qui n’ont pas que la lumière de leurs locaux à offrir mais surtout celle de leur tableaux.
La peinture passait alors de la miniature aux triptyques et les influences flamandes et siennoises se rencontraient
Un des plus anciens musées de France est installé dans le Palais des ducs de Bourgogne : il y a Monnet, Nicolas de Staël, le souffleur à la lampe de Georges De La Tour, des animaux de Pompon, Rude le régional de l’étape.
J’ai revu les Pleurants, sculptures bien mises en valeur qui figuraient autour du tombeau de Philippe le Hardi, émouvants, variés, vivants.
Bénigne est un nom que l’on remarque dans la ville : Hôpital, école et la cathédrale dont la partie souterraine témoigne de la présence d’une rotonde jadis à trois niveaux sur le modèle de celle conçue pour le tombeau du Christ à Jérusalem. Saint Bénigne a subi un martyre horrible
« l’apôtre fut d’abord écartelé puis on lui enfonça des alènes sous les ongles, on lui mit les pieds dans une auge de pierre où l’on coula du plomb. Et finalement on le jeta en pâture à des chiens affamés qui l’épargnèrent. Comme il avait résisté à ces traitements barbares, on lui brisa le crâne d’un coup de barre de fer et on perça son corps d’un coup de lance. », rien de vraiment bénin.
Son existence est désormais remise en question.
mardi 31 janvier 2012
Du sable dans le maillot. Florence Cestac.
Ou bien « on est arrivés, il fait beau et les gens sont sympas ».
Sur le thème des vacances, l’auteure membre éminent de la confrérie des gros nez, repasse par les cases colo, chez pépé mémé à la campagne, la villa avec une bande de chouettes copains, la montagne, les ados, les voisins envahissants au camping, et la meilleure amie au Club…
Bien des situations pourraient figurer dans quelque navet à succès mais Franck Dubosc n’est pas là, les gags ne s’étirent pas, ils durent le temps d’une bulle et passent à un autre régressif, donc délicieux.
Anne Charlotte, Marie Sophie, Charles Henri, Jean Guillaume, Marie Hortense, Jean Bernard, Jean Etienne, Louis Gérard prennent leur mois de juillet sur l’île de Ré.
Il y a des personnages odieux - puisqu’ils - payent, des « pigeons » aux Canaries mais aussi de la tendresse dans le rappel des souvenirs d’enfance sur l’île aux oiseaux quand l’oncle Henry raconte ses souvenirs.
Les trouvailles sur la plage proviendraient alors du Titanic, du Nautilus ou de Barbe Rouge.
Sur le thème des vacances, l’auteure membre éminent de la confrérie des gros nez, repasse par les cases colo, chez pépé mémé à la campagne, la villa avec une bande de chouettes copains, la montagne, les ados, les voisins envahissants au camping, et la meilleure amie au Club…
Bien des situations pourraient figurer dans quelque navet à succès mais Franck Dubosc n’est pas là, les gags ne s’étirent pas, ils durent le temps d’une bulle et passent à un autre régressif, donc délicieux.
Anne Charlotte, Marie Sophie, Charles Henri, Jean Guillaume, Marie Hortense, Jean Bernard, Jean Etienne, Louis Gérard prennent leur mois de juillet sur l’île de Ré.
Il y a des personnages odieux - puisqu’ils - payent, des « pigeons » aux Canaries mais aussi de la tendresse dans le rappel des souvenirs d’enfance sur l’île aux oiseaux quand l’oncle Henry raconte ses souvenirs.
Les trouvailles sur la plage proviendraient alors du Titanic, du Nautilus ou de Barbe Rouge.
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