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La recherche d’un style pour le jeune séminariste qui doit peindre une fresque dans un village du Nicaragua dans les années 70 peut croiser les préoccupations de l’auteur : « Gabriel, vous allez peindre la passion ! Imaginez cet homme Jésus qui s’est levé contre l’envahisseur et ses zélateurs… qui avec des mots d’amour et de fraternité a déstabilisé l’empire et l’oligarchie religieuse et qui trahi par celui qu’il aimait le plus, marche épuisé, vers la mort, portant la croix qui scellera son destin. Imaginez la chaleur ! Imaginez le sang et la sueur qui lui coulent dans les yeux… Croyez vous que cela ne parle pas davantage à ces paysans que des compositions éculées, des mouvements maniérés à force d’être répétés, que ces momies extatiques qui encombrent les églises. La lumière n’est pas dans l’or des auréoles ! »
J’ai lu le tome 2, aussi beau que le premier, mais au scénario sans surprise. « Le monde est tou-jours ainsi et il n'en a ja-mais été au-tre-ment » s’oppose à « Vous n'étein-drez ja-mais l'es-pé-rance ». Il pueblo unido…