Le numéro quatre de la série « Les beaux étés »
nous régale comme les albums précédents, où nous avions appris à connaître
chaque membre d’une famille belge en vacances. Même si les quatre enfants,
maman et papa dessinateur de BD risquent d’apparaître seulement comme
silhouettes si on commence par cet album.
L’originalité de ces 50 pages nous ravit : en effet les
histoires positives, où les désagréments
se surmontent dans une bonne humeur communicative, ne courent pas les cases
ni les bulles dans les productions de BD habituelles.
Sur un air enjoué de« Banana split », du temps de
« The Wall », les bonnes formules abondent :
« Si t'as pas
tâté les pis de la vache, faut pas t'étonner si t'hérites d'un taureau! »
Un supplément de croquis préparatoires permet de prolonger
le plaisir des dessins expressifs, en accord avec la simplicité du propos, la
douceur des sentiments, l’énergie des plus jeunes et la bienveillance des
ainés. Les étés sont beaux.




