Plus politique que le premier chapitre, un rappel pour les
enfants est peut être nécessaire pour situer ce qu’il en était alors des
religions en guerre du côté de La Rochelle
(paroles d’instit’).
Pour ceux qui souhaitent user des émotions avec modération,
il conviendrait peut être aussi de préparer les petits au sort funeste qui
attend Constance Bonacieux que les lecteurs de Dumas ont déjà
« divulgaché» de toutes façons
(paroles de grand-père).
Heureusement que des chevauchées offrent de beaux moments de
détente dans ces deux heures intenses de capes mystérieuses et d’épées
virevoltantes.
Nous assistons à un grand spectacle où les personnages
vivement brossés sont cependant complexes, ambigus, énigmatiques, sans nuire à
la limpidité d’un scénario qui m’a semblé plus riche que dans l’épisode
précédent.
Milady à cet égard est délicieusement vénéneuse, venimeuse,
émouvante, magnifique.
L’adjectif devient généreux quand reviennent à la sortie de
la salle des emballements enfantins
(paroles d’ancien mousquetaire à la moustache dessinée au bouchon noirci).
La formule de Dumas valable encore une fois :
« On peut violer
l'histoire à condition de lui faire de beaux enfants » excusera facilement les libertés prises avec le roman.
(paroles de Cyrano).
Et dire que je n'ai encore rien vu de cette aventure qui me tentait... mais malheureusement, j'ai des excuses...
RépondreSupprimerEncore une fois, tu donnes envie. Merci.