Six ans déjà que Jean Philippe Smet est
mort après 3 280 concerts et plus de mille chansons interprétées.
Il était bien plus qu’un chanteur pour
ses admirateurs que la jeune metteuse en scène installe au Petit théâtre de la MC2. Une enquête a précédé la représentation et
rappelle des démarches tout aussi fécondes, restituant avec respect des
paroles rarement présentes sur les plateaux.
L’évocation de ces années adroitement menée va au-delà de la
description d’un fan club, en développant les portraits de la femme du
garagiste, de sa copine mariée à un handicapé, d’un collectionneur et d’un
imitateur.
Un hommage national avait été rendu à Johnny Hallyday, phénomène
français, marqueur du temps de la jeunesse. Ce moment solennel interrogeait même ceux qui l’avaient méprisé.
Il était de
droite et la perplexité perdure à propos de la dissociation entre classes
sociales et préférences culturelles.
La pièce évite ces bavardages et habilement, aimablement,
ravit les spectateurs invités après la représentation à un karaoké après 1h 30
d’émotions, de sourires, d’empathie.
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