Notre « classico » de la danse de proximité qui a
fait ses classes à New York revient chez lui comme à chaque saison.
Je retrouve dans le plaisir pur ses petits pas et ses
réinventions avec une vigueur nouvelle sous les musiques envoutantes de
Rodolphe Burger, le complice de Baschung. Les transitions sont magiques et la troupe
évoluant dans une harmonie parfaite transmet une bonne dose d’énergie.
D’abord masqués, ils tombent veste et masques, et les cinq
hommes et cinq femmes vêtus de couleur vives, dont un en slip kangourou - la
marque est déposée - nous régalent pendant une heure trente en trois séquences
intenses séparées par un intermède. J.C. Gallotta vient danser comme son maître
Cunningham et causer avec une bonne dose d’auto dérision, il imite un lapin.
A part l’expression « abstraction ludique » que
j’ai trouvé féconde, je suis toujours étonné de la reproduction à l’identique
sur différents sites internet des éléments de langage soufflés par le service
de presse :
« Souvent la
danse de Jean-Claude Gallotta, afin de souscrire à l’ici et maintenant que le
corps des interprètes lui impose s’est cherché des thèmes qui la protègent du
présent : les mythologies, le répertoire, les hommages. » Certes.
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