Bien plus efficace que de charbonneuses planches, le compte à rebours de ce gentil bonhomme est agréablement décrit, richement et simplement illustré.
Il fait penser aux fanfares nostalgiques et fatales qui
concluaient les films de Fellini.
Etat des lieux désabusé et efficace d’un européen sans
problème, au confortable conformisme qui malgré les douces images, une lucidité
de four après pyrolise, ne sait plus entendre la chanson :
« Qu'est-c' qu'on
attend pour être heureux ?
Qu'est-c' qu'on attend pour fair' la fête ?
Y a des violettes
Tant qu'on en veut
Y a des raisins, des roug's, des blancs, des bleus,
Les papillons s'en vont par deux »
Qu'est-c' qu'on attend pour fair' la fête ?
Y a des violettes
Tant qu'on en veut
Y a des raisins, des roug's, des blancs, des bleus,
Les papillons s'en vont par deux »
Les chants les plus gais ne mènent pas forcément au
paradis .
Génial ! Une lucidité de four après pyrolyse...
RépondreSupprimerC'est vraiment ça.
Pour le bonhomme du dessin, qui n'a pas vécu ces petits instants de solitude au milieu d'autrui ?
Serait-ce tout simplement l'effet de la conscience elle-même ?
Le fait qu'on le trouve lourd et insupportable n'augure pas bien, Guy...