Surpris par la marée, isolé sur un rocher, c’est bien parce
qu’il est à l’écart que le détective avec son imperméable plus utile dans ces
contrées atlantiques qu’en Corse où il était précédemment en mission, va tout
voir, mais sera-t-il entendu ?
Et il s’en passe des vertes et des pas mûres chez une espèce
de Christine Lagarde qui reçoit en son manoir quelques spéculateurs d’art
moderne se détestant cordialement (François Pinault et Bernard Arnault) parmi
des communicants, l’un les yeux rivés sur son Smartphone ou une autre lorgnant
sur quelque braguette débarquant en hélico : ça pue et pas seulement à
cause des algues vertes.
« Nous avons eu
douze cas d'intoxication alimentaire au Pardon de Saint-Hagut ... un kig-a-farz
tandoori »
BD politique, je l’attendais ainsi de la part du dessinateur
du Canard Enchainé, mais plus imprévues dans ce type de dessins comiques, les
couleurs aquarellées rendent bien l’atmosphère de ce pays attachant et les
traits vigoureux croquent les immuables et les modernes. Des oisifs suffisants exploitent
le personnel mais le mareyeur porté sur la picole amène une tonique verdeur
populaire comme le marin placide, et d’autres personnages bien campés.
Un agréable moment.
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