Nous sommes revenus à la
halle au pied de Montmartre, lieu de l’art
brut considéré comme un « cabinet de curiosité du XXI° siècle ».
Dans ce quartier, des magasins de tissus en gros à proximité offrent aussi de
belles images.
De la profusion
d’artistes présentés, je retiens le groupe Bazooka qui fit de Libé un
laboratoire graphique dans les années 70 et aussi une impression générale d’une
sourde violence.
Quand dans ces lieux
proclamés « en dehors des pupitres universitaires » on pourrait
croire que nos yeux de photographes en visite soient acceptés, il n’en est rien.
Alors qu’au Moma les
photographies sont possibles, ici les vigiles sont vigilants.
Les animaux
empaillés ont des visages humains, et des lapins bleus ont la clope au bec,
Little Nemo voisine avec de beaux culs bondage, les affiches rock avec des crayonnages
compulsifs, les mobylettes customisées avec humour avec des tatouages...
Est ce « la
révélation d’un avenir » ou seulement un retour vers le passé autour d’un
café équitable ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire