Bien que le format à trois dans la petite salle de la MC 2
et un plateau nu avaient pu se prêter parfaitement à Camus, http://blog-de-guy.blogspot.com/2015/09/letranger-jean-claude-gallotta.html je n’ai pas retrouvé la désinvolture, la
légèreté de Sagan et encore moins la mécanique de « Bonjour
tristesse » prétexte à cette heure de danse en manque de fluidité, semblant se chercher malgré les caractères forts d’une
brune et d’une blonde qui expriment davantage la douleur que l’insouciance ou les
émois de la jeunesse.
dimanche 20 janvier 2019
Comme un trio. Jean Claude Gallotta.
Pour les amis avec lesquels je partage des émotions au
théâtre et en danse, j’ai joué pendant longtemps le rôle du fidèle au
chorégraphe des Alpes, alors que eux s’étaient lassés ; eh bien cette fois,
au-delà de l’esprit de contradiction que je chéris, ils ont mieux aimé ce
spectacle que moi.
samedi 19 janvier 2019
Mes amis. Emmanuel Bove.
Sur les conseils d’une libraire, je suis allé voir du côté
de chez celui dont Pierre Michon dit que « sa
lecture est unique ».
Le format des éditions
de « L’arbuste véhément » est agréable, prêt à être fourré
dans une poche quand on met un malin plaisir à se distinguer dans le tram avec
un livre.
L’écriture est originale, sincère, claire et nette. Mais le
pauvre narrateur vivant d’une pauvre pension après la première guerre, a la
solitude pathétique. Elle l’entraine dans une recherche si maladroite d’amis
que le malaise s’installe.
« Je songeai à ma
vie triste, sans amis, sans argent. Je ne demandais qu’à aimer, qu’à être comme
tout le monde. Ce n’était pourtant pas grand-chose.
Puis, subitement, j’éclatais en sanglots.
Bientôt, je m’aperçus que je me forçais à pleurer. »
Puis, subitement, j’éclatais en sanglots.
Bientôt, je m’aperçus que je me forçais à pleurer. »
Toutes ses rencontres sont des échecs et si nous sommes loin
des amis abusifs des réseaux sociaux, sa quête est tout aussi artificielle à
l’époque où un riche pouvait recevoir un pauvre :
« Mon brave, je
vous ai fait venir parce que je m’intéresse aux pauvres. »
Ces 200 pages écrites dans les années 20 sont d’une facture
très actuelle et si certains y voient de l’humour, je ne suis pas parvenu à
prendre de la distance avec tant de sombre accablement.
Sa lucidité plaintive ne rend pas sympathique cet homme
désœuvré tellement obnubilé par lui même qu’on aurait du mal à devenir l’ami
d’un personnage aussi puéril et vétilleux.
Il rencontre enfin une femme :
« Qu’aurait fait Blanche,
si nous avions rencontré sa meilleure amie ? M’eut-elle quitté ? Ou
bien si, tout à coup une douleur l’eût empêchée de marcher ? Ou bien
encore si elle avait cassé une vitrine, ou déchiré sa jupe, ou bousculé un
passant. »
vendredi 18 janvier 2019
« Dis moi qui tu hais, je te dirai qui tu es »
Parmi les gravats d’une société qui brûle ses vaisseaux et
pas seulement ses bagnoles, je ramasse la formule où persiste quelque subtilité
orthographique. Une formule de plus pour refuge numérique cerné par les
algorithmes et les fausses nouvelles.
Mais à Nairobi ou à Gdansk pas de jeu de mots, et ici ce ne
sont pas seulement les bourre-pif qui sont violents, les silences lâches m’inquiètent
bien davantage.
Le président de la République encaisse tous les ressentiments quand le dispositif se mettant en place pour « Le grand débat » pourrait amortir tant d’agressivité.
Le président de la République encaisse tous les ressentiments quand le dispositif se mettant en place pour « Le grand débat » pourrait amortir tant d’agressivité.
Le consentement aux plus ensauvagés des propos, aux plus
irascibles postures, à la plus outrancière des haines, devient banal. Ce
mot « consentement », familier dans l’expression « consentement à l’impôt », est devenu incongru dans
cet usage, la reconnaissance de l’intérêt, des biens communs, voire du sens
commun, n’allant plus de soi.
Les mâles slogans (« Macron démifion ») vont de
pair avec une disparition des pères.
Des femmes seules étaient bien visibles sur les ronds
points, n’ayant peut être pas accepté les compromis de la maturité, comme les pères qui leur ont laissé leurs enfants sur les bras. Ils ne se
privent pas de gueuler contre l’autre, le chef.
Les mouvements sociaux se parent bien sûr des couleurs des
ancêtres, mais ne serait ce qu’une guillotine
revenue, celle-ci n’en finit pas d’éteindre les lumières : Badinter
reviens, ils sont devenus fous.
En 68, nous souhaitions une société nouvelle, en 2019 pour
les biberonnés au « vivre ensemble » c’est « pas de société »,
tout court, qu’ils clament, hystérisant ou fuyant les débats.
Nous avions l’impression au printemps de mettre à bas
quelques cathédrales en jetant la culpabilité aux enfers, alors que c’est elle
qui nous avait humanisés.
Etranger à soi même, comment ne pas l’être aux autres ?
Les conditions économiques déterminantes n’épuisent pas tant
de causes venues de très loin qui ont à voir avec nos manières éducatives, à
moins d’être persuadé qu’elles étaient inoffensives.
Quand advient le crépuscule, peut-on entrevoir, à défaut de
Dieux, quelques hommes de paroles ? Une ligne dans un magazine où Sylvain
Tesson rappelle le sens du mot colère = « hors de soi », fera
l’affaire.
Il y aurait bien un million de personnes qui samedi après
samedi impressionneraient les écrans que le label « peuple » ne
pourrait leur être décerné. Les recalés du pouvoir leur courent après,
s’enivrant du pouvoir de nuire au détriment de celui de construire.
« Et un et deux et braséro ! » plutôt que
l’élaboration patiente et courageuse de propositions.
Le journal « Alternatives économiques » qui ne peut être
soupçonné de macronisme galopant, dans un numéro sur les campagnes avance quelques
données incroyables :
« L’abandon par
l’Etat ? Les territoires ruraux restent les mieux dotés en subventions
publiques. L’exode ? Il s’est discrètement renversé il y a quarante ans,
au point que si exode il y a aujourd’hui, il est plutôt urbain. Le déclin
économique au profit des grandes villes ? Ce serait oublier que les
territoires non métropolitains ont vu, depuis les années 1980, leur situation
socio-économique s’améliorer plus vite que celle des métropoles. »
« Une voiture
pleine est moins polluante qu’un bus mal rempli, lui-même moins polluant qu’un
train quasi vide. »
Pour relever ceci, je me mets dans la peau d’une
« hyène dactylographe », le mot était d’un dignitaire soviétique à
l’égard de Sartre, pour rappeler que les excès ne datent quand même pas
d’aujourd’hui, mais n’étaient pas mis à la portée de tous les écoliers pour qui
« Macron démission » est devenu une comptine.
jeudi 17 janvier 2019
« Servir les Dieux d’Egypte » au musée de Grenoble.
Nous abordons, à la suite de 100 000 visiteurs,
l’exposition autour d’un monde complexe qui n’a pas encore livré tous ses
secrets dans la période dite « intermédiaire » située de 1000 à 600 avant J.C.
La division entre au Nord, le delta du Nil ( Basse Egypte) où règnent, avec des hauts et des bas, les politiques et la Haute Egypte au Sud est atténuée par la présence des filles (vierges) des rois dans Thèbes, la religieuse, « la puissante » , dont nous explorons la nécropole et le temple d’Amon, reconstitués en partie place Lavalette.
Voir http://blog-de-guy.blogspot.com/2019/01/trois-empires-le-long-dune-vallee.html
La division entre au Nord, le delta du Nil ( Basse Egypte) où règnent, avec des hauts et des bas, les politiques et la Haute Egypte au Sud est atténuée par la présence des filles (vierges) des rois dans Thèbes, la religieuse, « la puissante » , dont nous explorons la nécropole et le temple d’Amon, reconstitués en partie place Lavalette.
Voir http://blog-de-guy.blogspot.com/2019/01/trois-empires-le-long-dune-vallee.html
Grenoble la ville de Champollion qui a donné son nom au
lycée où officie notre guide dédié, http://blog-de-guy.blogspot.com/2016/09/paysages-au-musee-de-grenoble-etienne.html
doit aussi la richesse de son musée à Louis de Saint-Ferriol
qui, parti avec des explosifs, est revenu avec quelques caisses chargées de
trésors pour son cabinet de curiosités d’Uriage. Parmi les 270 objets exposés
certains proviennent aussi de Londres, Berlin, Vienne, de Boulogne - sur- Mer
ou du Louvre.
Les pillards avaient pris leur part mais aujourd’hui se
retrouvent jusqu'au 27 janvier 2019 sarcophages en pierre et cercueils en bois. Les membres d’une même
famille sont réunis. Cercueil de Pamy.
On parle de "trousseau funéraire" pour les nombreux objets qui
accompagnent hommes et femmes dans l’au-delà. Ma petite fille qui a bénéficié d’un
temps à l’atelier du musée en sait plus que moi sur les ouchebtis, statuettes
destinées à suppléer le défunt pour les travaux, parfois au nombre de 365 comme
autant de jours que les dieux font.
Les vases canopes contenant les viscères étaient contenus
dans des coffres.
Et pour les vivants des stèles indiquent une propriété ou
établissent la liste de ceux qui sont bannis.
Un visiteur de l’exposition suggérait sur Facebook de
s’inspirer de noms de l’époque pour baptiser d’une façon originale les bébés
d’aujourd’hui : Djedmoutiouefânkh aurait du mal avec
son étiquette dans les couloirs de la maternelle, mais le cartonnage de
celui-ci (lin ou papyrus+ plâtre) recouvert d’une multitude de symboles
bénéficie d’un miroir pour être vu sous toutes les coutures.
Nous pouvons admirer la finesse des papyrus, la
sophistication des bijoux, Collier à pectoral du grand prêtre et roi
Pinedjem
la virtuosité dans la confection de statues en bronze Statue
de Meresamon, chanteuse de la Résidence d’Amon, en sachant que je ne
saurais aller plus loin dans l’archéologie puisque les hiéroglyphes restent
pour le novice une décoration,
au pays où Sekhmet, la déesse à tête de lionne a pu se multiplier en 600 avatars.
au pays où Sekhmet, la déesse à tête de lionne a pu se multiplier en 600 avatars.
Statue du dieu Hamon dédiée par Houroujda.
Les prêtres outrepassaient leur rôle religieux pour occuper
des fonctions politiques, économiques, administratives, avec par exemple un
porteur de barque rituelle qui par ses oscillations donnait des indications
décisives lors de séances divinatoires.
L’affiche de l’exposition est un détail du cercueil de Nehemsitou,
porteur de la barque d’Amon.
Tout n’est pas découvert, mais le rôle des divines
adoratrices, des chanteuses, des maîtresses de maison était important, le soin
apporté à leur sépulture en atteste. Elles assuraient la renaissance du monde,
elles continuent.
Isis allaitant Horus dédiée pour Chépénoupet II dans sa fragilité, ses cassures, est émouvante ; le dieu ne pouvait s’abreuver que debout, par contre toutes les œuvres funéraires, présentées pour être bien mises en évidence, étaient couchées.
Isis allaitant Horus dédiée pour Chépénoupet II dans sa fragilité, ses cassures, est émouvante ; le dieu ne pouvait s’abreuver que debout, par contre toutes les œuvres funéraires, présentées pour être bien mises en évidence, étaient couchées.
Cherchant à retrouver une citation inscrite au dos d’un
scribe :
« Lisez ça ne
prendra pas beaucoup de temps », genre « passant recueille toi »
je suis tombé sur ces mots d’Olivier Debré :
C’est tout indiqué pour annoncer la prochaine exposition « Souvenirs de voyage » d’Antoine
de Galbert qui aura lieu du
samedi 27 avril au dimanche 28 juillet au musée de Grenoble après un
dernier tour à La Maison Rouge à Paris.
mercredi 16 janvier 2019
Lacs italiens # 6
Je propose à J. une promenade pour explorer notre
environnement à pied, elle délaisse sa lecture sans regret. Toutes les deux,
nous partons sous un ciel sans nuage et
une bonne chaleur de 10h 30 du matin. Nous nous engageons sur le chemin qui
longe la propriété viticole « Salva terra ». Il démarre à droite de
la Vierge nichée dans le mur, coiffée par la végétation et devant laquelle
quelqu’un a pris la peine d’allumer une bougie dans un flacon rouge fermé. Nous
avançons entre deux longues enceintes de pierre cachant les propriétés
agricoles sur la voie interdite aux voitures par des barrières. Les cigales
s’égosillent de droite et de gauche.
Le chemin se termine juste après la maison d’un vétérinaire par un joli coin aménagé à l’ombre avec deux bancs et une fontaine. Nous bifurquons sur la route goudronnée à droite qui monte en douceur vers Castelrotto ; le lieu est investi par de grandes demeures à peine visibles au milieu de parcs grandioses et classieux clos par de belles grilles patinées par le temps.
La route peu fréquentée nous conduit derrière le restaurant « Castrum » que nous avons repéré samedi, mais pas moyen de boire un coup, tout est fermé. Nous poursuivons notre boucle après avoir repéré la maison de Lucia notre logeuse pas loin de 3 façades colorées vivement puis nous terminons notre circuit vers midi.
Le chemin se termine juste après la maison d’un vétérinaire par un joli coin aménagé à l’ombre avec deux bancs et une fontaine. Nous bifurquons sur la route goudronnée à droite qui monte en douceur vers Castelrotto ; le lieu est investi par de grandes demeures à peine visibles au milieu de parcs grandioses et classieux clos par de belles grilles patinées par le temps.
La route peu fréquentée nous conduit derrière le restaurant « Castrum » que nous avons repéré samedi, mais pas moyen de boire un coup, tout est fermé. Nous poursuivons notre boucle après avoir repéré la maison de Lucia notre logeuse pas loin de 3 façades colorées vivement puis nous terminons notre circuit vers midi.
En farfouillant parmi les prospectus mis à disposition dans
le B&B, je suis attirée par une église ou abbaye romane dans le VALPOLICELLO, sur la route des vins.
Nous roulons donc vers Sant’Ambrogio di
Valpolicella à quelques 7
km de Castelrotto. Là, le village semble désert, au
niveau température comme au niveau fréquentation.
Nous nous arrêtons un court
moment au municipio que nous regardons de l’extérieur ainsi que la statue moderne représentant un sculpteur en marbre rose de Vérone.
Quant à
l’église aux portes de bronze à la poignée en forme de poisson, elle gardera
tous ses mystères pour nous car elle est fermée.
Nous continuons notre périple vers San Giorgio, village perché sur la colline d’où la vue s’étend sur les vignes bien
peignées et le lac de Garde : un excellent promontoire pour profiter du
panorama.
Outre
cet avantage, le village mérite le détour pour son église de style lombard /
roman très particulière surtout qu’on y
accède par l’adorable cloître : pierres
claires, colonnade basse aux chapiteaux érodés, il encercle un vieux puits
assorti.
Nous entrons par le côté et avec une pièce de
50 cts, nous éclairons l’intérieur, simple et sombre où subsistent encore des
fresques aux teintes pâles , un autel surmonté d’un baldaquin de pierre ciselé,
et un curieux orgue enfermé dans une boîte en bois bleu clair dont je soulève
une partie pour apercevoir le clavier ; ce sont les boutons des jeux sur
le côté qui m’ont intriguée et permis de
comprendre l’usage de ce meuble bleu layette.
Nous dépannons un sénior italien
d’une pièce de 50 cts, car il se fait avaler la sienne sans contrepartie et
s’adresse à nous avec son français appris à l’école. Non loin du cloître,
un syndicat d’initiative ouvert témoigne de l’intérêt touristique du site, snobé par les foules et
les guides papiers.
Nous redescendons vers le lac de Garde à TORRI DEL BENACO.
Zones industrielles, grossistes de marbres de différentes couleurs
aux zébrures artistiques, noria de
camions cul à cul, bretelles de
routes compliquées mais triées par le GPS, sont les paysages que nous
traversons avant de déposer la voiture dans un grand parking à l’entrée du
village soigné. Torri del Benaco est dominé par son château défensif qui figure sur l’oriflamme de la ville, avec au pied de la muraille un endroit réservé aux serres.
L’heure est
encore chaude mais la lumière est belle quand nous nous approchons du port de
taille modeste, les couleurs des bateaux et des maisons chantent, pimpantes,
vives, joyeuses.
Certes, il y a des touristes, mais ce n’est pas la folie.
Nous
flânons sur la passeggiata puis
cherchons l’ombre de la ruelle centrale, enfin, soyons honnêtes, nous cherchons
une bonne gelateria indiquée par une marchande qui peint elle-même ses
aquarelles reproduites et dupliquées en
cartes postales.
Après la dégustation, nous nous enfonçons dans la ruelle
commerçante jusqu’à une place où on entend l’office religieux en cours provenant d’une église dont les portes sont
ouvertes.
Sur le côté gauche de la façade, une croix fichée dans le sol porte les instruments de
la passion, au lieu du Christ habituel
et remplace pour une fois les nombreuses vierges.
Nous reprenons en partie la
passeggiata, bien aménagée et entretenue, bordée de pins ; les gens y prennent
des bains de soleil n’ayant qu’à descendre du quai haut de moins d’un mètre
pour se rafraichir dans l’eau douce, sur les galets. J se trempe les
pieds avec plaisir avant qu’on fasse demi-tour pour rentrer à la maison en
suivant le lac jusqu’à Lazise : lumières de fins d’après-midi, ciel d’un
bleu profond, petites routes (éoliennes)
A 19h30, nous atteignons notre logis où nous apprécions un gaspacho. Discussion, lecture, douche, dodo.
mardi 15 janvier 2019
L’Algérie c’est beau comme l’Amérique. Olivia Burton Mahi Grand.
Une jeune fille décide d’aller sur la terre de ses ancêtres
« Pieds noirs ».
Si elle ne retrouve pas les lieux rêvés des souvenirs
familiaux, elle avance pour elle-même vers une part de sa vérité qui n’est pas
aussi simple que dans son projet initial.
Une des dernières péripéties vient ajouter un brin de
complexité à un récit qui risquait d’être un peu linéaire. J’ai prêté ces 170
pages à un ami qui vient de là-bas, tant les dilemmes identitaires me
semblaient traités avec justesse. Il a bien aimé, bien que moyennement les
dessins, alors que le choix du crayon noir m’a bien plu, rehaussé par la
couleur lorsque la narratrice prend des photos. Ainsi est rendue une certaine
candeur échappant à la mièvrerie tout en nous laissant dans l’agrément d’une
histoire qui aussi la nôtre.
Une occasion de se rappeler d’autres œuvres au sujet de
l’Algérie
en
littérature http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/09/lart-de-perdre-alice-zeniter.html
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