Son dernier CD qui porte son nom : « Nour » comme
Noureddine signifie « lumière » : celle qui la rassurait
quand petite, elle avait peur dans le
noir et qu’elle choisira d’éteindre elle-même quand sa vie vacillera.
La gravité de cette belle chanson tranche avec
quelques potaches propositions voire une pochade telles « Légendes », « Les
doigts dans le nez » qui pourrait avoir des parentés avec Pierre
Perret. De même « Jean Marie de Kervadec » de François Morel parodie des chants de
marins : il faut « monter
à la misaine » et « virer
au guindeau » alors qu’il
s’agit seulement d’aller au Super U qui ne rime pas seulement avec jambon cru.
Et je m'amuse à voir du le Forestier dans « Le petit musée »
nostalgique, des rythmes de Laviliers en plus drôle dans « Belle et rebelle »
plutôt que « moche moche et remoche », des accents d’Anne Sylvestre avec « Une
petite robe noire » à propos des violences dont sont victimes les
femmes.
« La veuve noire » qui n’arrive pas à occire son mari malgré ses nombreuses tentatives est marrante.
« La veuve noire » qui n’arrive pas à occire son mari malgré ses nombreuses tentatives est marrante.
« Le diable dans la bouteille » a été beaucoup
entendue et a perdu ainsi un peu de sa saveur comme ces pubs qui vous
surprennent la première fois et vous lassent quand on ne voit plus qu’elles.
Mais celle où Juliette est elle telle qu’elle me plait,
s’intitule « L’éternel
féminin », une bossa endiablée, au service d’un texte drôle sur un
sujet essentiel :
« Regardez qui
est là qui attise les flammes
Régnant sur les Enfers, le Diable est une femme !
Rien d'étonnant à ça ! Des brunes jusqu'aux blondes
Par elles sont advenus tous les malheurs du monde !
Le Diable est une femme et vous vous en doutiez :
La place d'une femme n'est elle pas au foyer ? »
Régnant sur les Enfers, le Diable est une femme !
Rien d'étonnant à ça ! Des brunes jusqu'aux blondes
Par elles sont advenus tous les malheurs du monde !
Le Diable est une femme et vous vous en doutiez :
La place d'une femme n'est elle pas au foyer ? »