Un dessin du chapeau de Napoléon figure en première page de
la revue « Books » de juillet août pour illustrer les cent pages
consacrées à notre histoire vue depuis l’étranger.
C’est que le corse est le français le plus connu dans le
monde, il fut populaire jusque chez les anglais.
Nous sommes invités à réviser bien de nos images :
Charlemagne n’a pas vraiment créé l’Europe, cependant « il œuvra pour le
renouveau des écoles et de la connaissance », Saint Louis ne gardait point
l’épée dans son fourreau, Jeanne ne
s’appelait point d’Arc, et la figure de Robespierre reste encore énigmatique,
le couple Thorez/Vermeersch élevé hors sol témoigne de la foi d’alors dans
l’URSS. L’instrumentalisation ne date
point d’aujourd’hui : pourquoi Jeanne
oubliée après sa mort renaitra ? La sanctification du Louis vint à
un moment où l’église s’affaiblissait.
«Les morts vivent plus longtemps en France que partout
ailleurs » Sudhir Hazareesingh
Tout aussi mythiques, des phénomènes collectifs tels que la
sorcellerie sont revisités, ainsi que la légion étrangère, l’exode de 1940
venant après celui de 14, la guerre franco anglaise de 1940 à 42…
La pauvreté sous la révolution française ne régressa point.