
mardi 14 septembre 2010
Berlin : la cité des pierres

lundi 13 septembre 2010
Cleveland Vs Wall street. Jean Stéphane Bron

dimanche 12 septembre 2010
La soupe au pistou.

Faire revenir deux blancs de poireaux, un oignon dans l’huile d’olive, ajouter 4 à 5 tomates pelées.
Ajouter 500 g de haricots en grains (cosse jaune), 500 g en habit rouge et blanc, 500 g de haricots verts plats coupés en morceaux. Ajouter bouquet garni, poivre, couvrir d’eau. Après trois quarts d’heure ajouter quatre courgettes, un pomme de terre, une gousse d’ail émincée, saler, cuire encore trois quarts d’heure. Ajouter des tiges de basilic attachées et deux poignées de pâtes au dernier moment.
Pour le pistou (l’autre nom du basilic) six gousses d’ail, quatre tomates pelées( pas indispensables finalement cela affadit la préparation à mon avis) et les feuilles d’un bouquet de basilic, à servir à part avec éventuellement du parmesan.
Voilà une bonne quantité, de quoi se resservir des morceaux d’été sortis du congélateur en des temps plus brumeux.
samedi 11 septembre 2010
« Renouveau »

Le mot « fracture sociale » s’est inventé dans les colloques, la réalité insiste chaque jour.
Deux mondes : « Les maux de l’incompréhension ».
Quand sur fond de finitude écologique, d’aggravation des inégalités, la dictature de l’émotion s’incruste, comment respirer, espérer ?
Les thèmes évoqués à Grenoble furent ceux de la campagne de notre compagne du Poitou Charente disparue des écrans : la démocratie participative, la fraternité, les collectivités territoriales, avec un tantinet de « care » puisqu’il fut question de bienveillance, de courtoisie.
Des bons mots : « le socialisme à visage urbain », « les étrangers qui ont quitté un pays de soleil pour un pays de lumière » nous conviennent, mais avec un président qui n’est même plus le garant de la constitution avec ses sbires au dessus des lois, ça n’arrange pas l’espérance démocratique; même si la dénonciation est bien un versant de l’énonciation.
L’innocence est perdue, le progrès vécu comme une menace. Et dans les cellules solitaires, la vulnérabilité psychologique galope avec l’économique.
« La renaissance » était venue après une ère religieuse, hiérarchisée, révérente des pouvoirs, elle nous a ouvert à la perspective. Nous ne sommes pas en ces temps. Le monde est tellement complexe que même la souveraineté populaire est mise en question car bien des suffrages portent sur les apparences. Et l’urgence est brouillée avec les processus démocratiques.
J’ai trouvé juste la sentence :
« Avec la mondialisation, les riches des pays pauvres deviennent plus riches et les pauvres des pays riches deviennent plus pauvres ».
Mais pour habiller une conclusion, ce proverbe zoulou pourrait bien dire une volonté désespérée de persister :
« Si tu avances, t’es mort,
Si tu marches, t’es mort,
Si tu t’arrêtes, t’es mort,
Alors avance !»
Ci-dessous cliquez sur la chronique de François Morel d'hier, toujours excellent.
vendredi 10 septembre 2010
La violente espérance de Stéphane Hessel.

Ce cinquantième numéro est consacré au diplomate Stéphane Hessel, qui est le fils de celle qui inspira le livre de Henri Pierre Roché « Jules et Jim », il fut le rédacteur de la déclaration universelle des droits de l’homme et reste un infatigable propagandiste de la cause humaniste un penseur toujours fécond, militant mais tellement libre.
Quelques articles de la déclaration sont rappelés sous le dessin d’un mur immense qui emprisonne le peuple palestinien :
« Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un état »
Apollinaire est souvent cité, c’est que le résistant de toujours est un fin connaisseur et se nourrit des poètes :
« Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait »
jeudi 9 septembre 2010
Gasiorowski au carré d’art à Nîmes.

mercredi 8 septembre 2010
New York J1. Sur un tapis roulant.

Premier vol Genève-Madrid de 1h 40, nous nous dispensons du service de restauration facultatif et plutôt cher. Nous sortons dans un magnifique aéroport à la toiture originale, colorée différemment selon les secteurs. Comme nous possédons déjà la carte d’embarquement du vol pour N.Y., il nous suffit de suivre les indications pour aller vers la porte prévue à 25 minutes de là. Nous circulons à travers des magasins nombreux et chicos, descendons par des escalators et finissons par un métro sans pilote qui nous transporte à destination. Il fallait effectivement tout ce temps. Embarquement sans histoire à 16h 20 pour un décollage à l’heure : 17h.
Nous atterrissons à 23h40, heure de Madrid, 18h 40 heure de New York. Jamais nous n’avons effectué des formalités de douane aussi vite : répartis face aux bureaux vitrés, nous nous présentons à un guichet normalement pour résidents, « Citizen US ». Nous collons nos mains sur une machine à la lumière verdâtre, et nous voilà sur le nouveau continent. Le douanier fait l’effort de s’exprimer en français. Nous récupérons immédiatement nos bagages sur le tapis roulant. Pas de problème pour se rendre à la station de taxis bien indiquée à la sortie de l’aéroport loin d’être clinquant, contrastant avec la modernité de celui de Madrid. La ligne bien rangée des grandes voitures jaunes typiques attend tranquillement que des employés dirigent le client, après avoir demandé le nombre de personnes et nous avoir munis d’un papier informatif (notamment sur les tarifs.

On se croirait dans une maison mitoyenne des années 20/30, avec beaucoup de bois; à côté une cuisine, une petite salle de bains complète le logement. Nous papotons en attendant le logeur qui doit nous livrer la chambre. Il arrive vers 20h 30 et nous guide un peu plus loin à l’adresse de son cabinet dentaire. Notre appartement coquet et cossu est décoré dans le style années 20, avec lustres, table hexagonale à tiroirs, paravent presque chinois, miroir et motifs floraux sur les vitraux. Nous réglons la chambre pour les deux jours plus une caution (400 dollars) et nous sommes contents de nous coucher : il n’est pas loin de quatre heures en France.

Inscription à :
Articles (Atom)