D’autres ont dit que ces émissions sur France 2 étaient trop
scolaires : ce doit être pour cela que je les ai appréciées. Nous
saisissons bien la dimension mondiale du conflit démarré entre souverains
cousins et qui s’emballe très vite : les hécatombes arrivent au
début : 20 000 tués le 22 août 1914, les dégâts collatéraux étant
colossaux : le génocide arménien à motif religieux a coûté la vie à 1 200 000
personnes. Dans le macabre décompte: 420 000
britanniques sont morts lors de la bataille de la Somme où l’artillerie a joué
un rôle capital : le canon de 520 est capable d’envoyer un obus de 1400 kg à 16 km, les inventions pour
tuer ne manqueront pas.
Les cinq épisodes sont remarquables qui mettent en cohérence
des faits qui étaient disparates pour moi, bien que présentés comme toutes les
séries par paquet de deux accentuant l’émotion du moment, mais leur portée en
est amoindrie en réduisant la diffusion dans
le temps. Dispositif télévisuel à court terme qui agace les dents comme
l’émission conclusive animée par Marie Drucker étalant son savoir tout neuf sur
fiches, suivie de son people inévitable, cette fois Christophe Malavoy en promo
avec un livre sur son grand père, au détriment des historiens remarquables http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/02/quelle-histoire-stephane-audouin-rouzeau.html
. L’animatrice est toute contente parce qu’elle est dans la galerie des glaces
à Versailles où ils se sont mis autour d’une grande table éclairée de néons
rouges : nous sommes bien en 2014 bling, comme nous le rappelaient bien
mieux les petites séquences intéressantes qui ponctuaient cette dernière
émission (aspect des lieux aujourd’hui, où certains continuent à fouiller …).
Venaient après jusqu’à des une heure du matin, les épisodes
concernant un certain Hitler qui s’était servi du traité de Versailles pour son
ascension. 1918 n’était pas la date de la fin de la guerre.
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