lundi 14 juillet 2008

Rome secrète.


Quel plaisir de retrouver des lieux où j’ai accompagné des collégiens récemment, avec des anecdotes, des musiques de films et la séquence de « La dolce vita »dans la fontaine de Trévi !

La ville éternelle n’épuise pas les clichés avec des murs antiques sous ses semelles. Les vues sont aériennes pour découvrir les potagers des moines, des terrasses fabuleuses. Mais le ton style M6, avec de pauvres prétextes scénarisés pour nous allécher avec des secrets en stuc, me confortent dans mes choix qui me conduisent à regarder la télé avec parcimonie.

Certes l’historienne de l’art est charmante mais son périple avec sa photographe, présenté comme un labeur, commençant avec un capuccino où est dessiné un cœur, conduit plutôt à penser qu’il est des travaux plus pénibles! Et le dilemme du meneur de défilé de mode pour choisir la bonne place : il est des alternoiements plus épiques ! Les colonnes millénaires s’érodent dans la circulation d’aujourd’hui, les scooters virevoltent. Ces airs de campagne, la beauté grandiose, si légère, familière, de cette ville empêchent de bouder son plaisir. Mais cette émission ne peut prétendre divulguer des secrets quand elle multiplie les encaustiquages de surface qui n’atténuent pas la fadeur. Et les Romains où en sont-ils avec leurs Roumains ? L’élection récente d’un maire à la formation fasciste assumée n’interroge pas seulement les critiques à la bile noire.

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