Ce numéro qui consacre plus de 50 pages sur 175 à « La
french beauté in the monde entier » comporte toujours quelques pépites
dans ses rubriques habituelles où est exhumé par exemple un film de Patrick
Sébastien : « T’aime » qui doit valoir son pesant :
« Collés au
buffet les Bac + 8 voient une preuve de plus que l’apocalypse guette notre
planète pendant que les Grammes + 4 tutoient le septième ciel »
Tout ça à l’évocation d’une chenille intergénérationnelle
sur l’air de « Sardines ».
Dans le genre « trésor de discothèque » qui évite
de regretter l’ancien temps, « Garlick » d’Hugues Aufray n’a pas eu,
semble-t-il, la notoriété qu’il aurait mérité.
En ce qui concerne la maman de Thomas Dutronc qui était la
seule de la période « Salut les copains » à placer ses chansons dans
les charts anglais, c’est plutôt plus sans relief, ni la verve habituelle. La robe mythique et métallique
de Paco Rabanne pesait 16 kilos, mais le récit
exhaustif de ses enregistrements ne passionne pas forcément les foules.
Même si Modiano, Jarre, Peellaert qui dessina « Pravda la
survireuse » en son hommages, sont des personnages intéressants qui croisèrent
la belle, sa personnalité se dérobe pourtant. Sa filmographie d’autre part n’a
pas laissé de souvenirs impérissables, alors qu’un rappel plus explicite et
développé de ses chansons m’aurait semblé plus parlant.
Si nos plaisirs de lecture sont indexés sur la connaissance
des personnages retrouvés : Pierre Douglas qui imitait Marchais me parle
d’avantage que Stanislas Klossowski de Rola, acteur des swinging Sixties et
Margerin le père de Lucien mieux que Marie Paule Pelé qui fit la pluie et le
beau temps pendant 30 ans sur la presse mode et déco.
L’idée de dresser le top 15 des candidats cinématographiques
aux élections est excellente, avec Gabin
entre Clémenceau et De Gaulle pour jouer Emile Beaufort dans « Le
président » (1961) ou Depardieu dans Potiche (2010) en député-maire de
Saint Gudule.
Et le « Dico Hollywoodien des tifs » aurait mérité
un plus grand format pour revoir les mèches de Rita Hayworth, de Zsa Zsa Gabor
qui « fit un procès à l’un de ses
coiffeurs pour mauvaise conduite automobile après qu’il eut précipité en 2002
la Rolls de la diva alors âgée de 87 ans, dans le décor »
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