Facile de faire rire avec des imitations surtout quand elles
sont nouvelles :
Cyril Lignac, Cyril Hanouna, David Pujadas, Yann Barthès ou
Moix ...
Quand le jeune breton qui officie le matin sur RFM et
travaille aux « Guignols », la joue épuré avec Zidane ou Vincent
Cassel, il est vraiment craquant et sa gestuelle de Delahousse est tordante. Dans
la variété des notations, pour ce spectacle bien rythmé, chacun retiendra ses
préférés, pour moi : François Cluset, Lorànt Deutsch, JoeyStarr,
Jean-Michel Apathie, et même si Sarkozy est hors circuit, ça fait du bien de se
rappeler qu’il ne nuira plus et qu’il ne reste qu’à en rire. Mais Geneviève de
Fontenay vient aussi d’un autre temps ; de surcroît concernant les frères
Bogdanov ou Mimi Matie « la grande blonde à côté de Sarkozy » je suis gêné. Bern dans les tentures qui « lapsuce »
beaucoup malgré la qualité de la
reproduction lasse un peu. Je ne connais pas assez Denis Brogniard ni François Damiens ou Christophe Maé et à endosser la vulgarité
de Candeloro ou Bigard cela risque de faire tâche. Il chope bien le lisse
Macron mais pas Melenchon pourtant plus caricatural.
Dans le genre transgressif, une parodie de la pub Carglass
transportée en Syrie est vraiment forte. S’il a évité les Johnny et Chirac, il
sollicite le public qui risque justement de ressortir les stéréotypes d’imitations
d’imitateurs et les ficelles qui sollicitent les applaudissements se voient un
peu trop comme m’embarrassent les rires concernant des personnes prises dans la
salle : le pull des années 80 ou les Spice girls qui ont vieilli…
La salle du Pont de Vence était bien garnie et réactive,
mais j’avais préféré d’autres fois
les vacheries de Gaspard Proust
ou l’autodérision
tendre de Baptiste Lecaplain
L’humour tient à un fil et c’est sa vertu première, quand la
dérision vis-à-vis des importants se déporte sur un public quelconque d’une
banlieue anonyme, cela peut frôler le mépris qui ne donne pas envie de remettre
quelques tunes dans le bastringue.
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