La formule « In vélo véritas », je l’ai trouvée
dans un commentaire concernant l’œuvre du suiveur de 27 éditions du Tour de
France qui fut connu pour son goût de la petite reine, du calembour
rafraîchissant et des produits de la vigne.
Un style épatant apporte, au creux de l’hiver, les bruits
de juillet et de l’enfance, quand il y avait de l’espace pour rêver des
champions et des paysages de France.
Un grand écrivain http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/11/certificats-detudes-antoine-blondin.html
qui écrit pour être lu sur le zinc :
« Et les mille
cinq cents personnages qui vivent ces trois semaines d’aventure s’émerveillent,
à chaque fois, qu’une manifestation sportive annexe aussi spontanément à sa
cause les trésors du patrimoine culturel et les offrandes de la nature, leur
confère de nouvelles couleurs - ces couleurs cyclistes, si j’ose m’exprimer
ainsi, qui se fanent douloureusement au vent de la course pour renaître plus
pimpantes, le lendemain matin. »
Anquetil, Poulidor, Merckx,
Bobet … « les circonstances se prêtaient
à la célébration, non du culte de la personnalité, mais de la personnalité de
l’occulte ». Il aime les petits.
Et c’est comme ça tout le long des 150 pages, avec de bons
mots autorisant des envolées lyriques, des tendresses envers les faiblesses des accros aux substances illicites qui existaient avant qu’on ne parle
plus que de "produits".
C’était un autre temps :
« De Bordeaux à
Bayonne, je me suis étonné d’être dans cette caravane qui décoiffe les filles,
soulève les soutanes, pétrifie les gendarmes, transforme les palaces en salles
de rédaction, plutôt que parmi ces gamins confondus par l’admiration et
chapeautés par Nescafé. Je peux le dire, mon seul regret est de ne pas m’être
vu passer. »
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