lundi 16 janvier 2017

Poesia sin fin. Alejandro Jodorowsky.

Une grande inventivité : chaque plan recèle des trouvailles mais elles m’ont parues datées et le format de deux heures appelle à lire le titre d’une façon ironique. 
Jodo, le grand homme à l’issue de sa vie règle ses comptes à son enfance mais en reste aux absolus adolescents. Son lyrisme qui conviendrait peut être à la discrétion du papier perd de sa subtilité à être surligné par des images tellement premier degré qu’il en devient ronflant.
Quand la poésie est claironnée, elle s’évanouit, même si elle jaillit parfois avec l’explosivité, le brillant d’un feu - bien nommé - d’artifices.

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