La lecture des 136 pages de la publication annuelle fait
partie des rites que je célèbre à l’égard des productions en papier en général, tout en prenant des nouvelles d’une des mes facettes
maquillée à la terre froide .
Cette année Saint Etienne de Saint Geoirs a reçu la visite
du « Vieux Dauphinois ».
La ville à l’entrée de la pierreuse plaine de la Bièvre, au pied des
Chambarrans, est depuis les jeux olympiques, l’aéroport de Grenoble.
Celui-ci a cessé ses liaisons avec Paris depuis 2004, ses
300 000 passagers annuels sont accueillis de décembre à avril, pendant la
saison des sports d’hiver.
En 72, l’usine de skis « Dynamic » employait 170
ouvriers, elle fermera 25 ans plus tard.
Il y avait aussi les tissages de soie Bonvallet, aujourd’hui
disparus, dont le nom est indissociable de l’équipe de rugby locale.
Bien plus célèbre que Rose Valland qui a permis la
sauvegarde d’un nombre considérable d’œuvres d’art volées pendant la seconde
guerre mondiale, Mandrin « le bandit bien aimé » mort à 30 ans, est
célébré tous les 5 ans lors des « Mandrinades » qui ont attiré 30 000 personnes en
2015.
Dans les rubriques régulières ;
- Une place est prévue pour noter la date de l’apparition
des chatons du noisetier, de la première gelée blanche et il est rappelé que
l’élection présidentielle aura lieu les 23 avril et 7 mai.
- En Janvier la lune se trouve à son périgée le 10 à 7h (à 363 236 km)
à son apogée le 22 à 1h (à 404 914 km).
- En février à la cave : « soutirer le vin blanc, par temps clair et sec, et en lune
dure. »
- Les dictons : « Quand
mars fait avril, avril fait mars »
« Un vieux
pommier ne donne pas de vieilles pommes »
- Un rappel de mots latins : vade-mecum : (qui) va
avec moi
ou patois : un ballon : na koffle (Dolomieu)
d’expressions dauphinoises :
« Ses fromages de
chèvre sont tellement bons, qu’elle n’en tient pas »
« Qu’est ce que
tu fais tant ? »
- des nouvelles de l’année passée en Isère Drôme et Hautes
Alpes depuis les températures de juillet : 36,5° à Grenoble le 3 juillet
jusqu’à la disparition de Maurice G. Dantec le 27 juin après celles de
Gilbert Biessy, Serge Kampf, Guy Cabanel…
- les histoires de Fafois peuvent bien dire l’air du
temps :
« Le grand-père
Fafois raconte à son petit fils :
- Tu sais à ton âge,
je travaillais déjà, moi.
- Hé bien moi, au
tien, je travaillerai encore ! »
- une chanson :
« Dis moi
pastourelle gentille
Que regardez-vous là
bas ?
J’attends l’amant
fidèle
Le méchant il ne
revient pas
A la chapelle du
village
Six heures viennent de
sonner
Il devient peut être
volage
Ou l’horlog’ est
dérangée. »
-tout sur l’aspérule odorante dite aussi « blanche
croix ou thé suisse »
sur les ardoises Juvénilia quand les tablettes d’alors venaient
des schistes de Maurienne,
et sur la récolte de la sève de bouleau en Champsaur, bon
pour les reins.
Les centenaires occupent de plus en plus de pages.
J'avais loupé cette chronique.
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement "un vieux pommier ne donne pas de vieilles pommes", et m'en souviendrai.