dimanche 11 octobre 2015

My rock. Jean Claude Gallotta.

La saison de danse commence fort avec la dernière à Grenoble d’une histoire personnelle du rock par notre vibrant chorégraphe.
Au sujet  du rock 'n' roll qui signifie en argot « faire l'amour », ma culture est très lacunaire, alors je suis entré dans les pas de mon conscrit auquel je suis fidèle depuis longtemps
Il  ranime nos jeunesses en nous faisant partager ses émotions avec une clarté didactique inédite, sans abandonner ses façons que l’on a plaisir à retrouver.
Quelques photos, accompagnent les mots justes de l’auteur, légers, poétiques, émouvants, entre chaque morceau.
L’ouverture aux sons de Heartbreak hotel d’Elvis Presley nous met d’emblée en appétit avec toute la troupe de 12 danseurs qui se retrouveront en duo, trio ou solo au cours des 13 chansons qui passent trop vite, 1h 15mn, applaudissements nourris non compris.
Les Beatles patrimoniaux, les Stones chauds, Dylan élégant, The Who : waouh ! The Velvet en recherche, Nick Drake déchirant, Iggy Pop provocateur, The Clash :
Let fury have the hour, anger can be power
Laisse la furie avoir son heure, la colère peut être pouvoir,
et le doux Léonard Cohen, Nirvana et Cobain:
« Il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu. »
Patti Smith, la femme, alors que les danseuses ce soir mènent à leur tour la danse, transfigurant quelques bases connotées avec une énergie époustouflante, une inventivité respectueuse. 
Et Wilson Picket pour clore en beauté.
Tout était enlevé et bienvenu jusqu’aux costumes élégants adaptés à chaque séquence, contredisant ceux qui sont restés choqués par les slips kangourou d’il y a 30 ans.
« Le chorégraphe provoque ici un rapprochement physique, sexuel, entre le rock et la danse contemporaine, les liant pour en faire des poèmes scéniques pleins de rage, parcourus d’évocations brûlantes et passionnées ; danse et musique unies plus que jamais à la vie à la mort. »  C.H.Buffard.

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