Au sujet du rock 'n' roll qui signifie en argot
« faire l'amour », ma culture est très lacunaire, alors je suis entré
dans les pas de mon conscrit auquel je suis fidèle depuis longtemps
Il ranime nos
jeunesses en nous faisant partager ses émotions avec une clarté didactique
inédite, sans abandonner ses façons que l’on a plaisir à retrouver.
Quelques photos, accompagnent les mots justes de l’auteur,
légers, poétiques, émouvants, entre chaque morceau.
L’ouverture aux sons de Heartbreak hotel d’Elvis Presley
nous met d’emblée en appétit avec toute la troupe de 12 danseurs qui se
retrouveront en duo, trio ou solo au cours des 13 chansons qui passent trop
vite, 1h 15mn, applaudissements nourris
non compris.
Les Beatles patrimoniaux, les Stones chauds, Dylan élégant,
The Who : waouh ! The Velvet en recherche, Nick Drake déchirant, Iggy
Pop provocateur, The Clash :
Let fury have the
hour, anger can be power
Laisse la furie avoir son heure, la colère peut être pouvoir,
Laisse la furie avoir son heure, la colère peut être pouvoir,
et le doux Léonard Cohen, Nirvana et Cobain:
« Il vaut mieux
brûler franchement que s'éteindre à petit feu. »
Patti Smith, la femme, alors que les danseuses ce
soir mènent à leur tour la danse, transfigurant quelques bases connotées avec
une énergie époustouflante, une inventivité respectueuse.
Et Wilson Picket pour clore en beauté.
Tout était enlevé et bienvenu jusqu’aux costumes
élégants adaptés à chaque séquence, contredisant ceux qui sont restés choqués
par les slips kangourou d’il y a 30 ans.
« Le chorégraphe provoque ici un rapprochement physique, sexuel,
entre le rock et la danse contemporaine, les liant pour en faire des poèmes
scéniques pleins de rage, parcourus d’évocations brûlantes et
passionnées ; danse et musique unies plus que jamais à la vie à la
mort. » C.H.Buffard.
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