mercredi 7 octobre 2015

Florence.

Une telle capitale ne se visite pas en un jour. Cette année, pour nous éloigner des foules considérables du mois d’août, nous sommes allés en dehors des lieux les plus illustres.
Nous n’avons pas révisé nos souvenirs
- place de la Signoria et sa loggia où les lansquenets allemands de la renaissance ont laissé place à une copie du David de Michel Ange, à Neptune, Judith et Olopherne, Cosme 1° à cheval, Hercule…
Il était permis de préférer alors l’Enlèvement d’une Sabine de Jean de Bologne.
- Pas plus qu’au Palazzo Vecchio du XIII°, baptisé ainsi après que les Médicis eurent déménagé au palais Pitti de l’autre côté de l’Arno, auquel ils continuaient d’accéder par un couloir où furent déjà accrochés des tableaux.
- La galerie des offices. Depuis un moment je n’ai pas revu les Boticelli , Uccello, Raphaël, le Caravage… qui s’y trouvent ; pourtant des possibilités de réservation nouvelles existent.
En révisant l’historique de ces lieux bien présentés sur de multiples sites internet, je ne me souvenais pas d’un attentat maffieux qui fit 5 morts en 1993.
A deux pas le Duomo étincelant de marbres et les portes du baptistère de Ghiberti, et du Ponte Vecchio lui aussi…
Après un tour de ville en autocar un peu décevant, contrairement à des circuits de ce type dans d’autres villes considérables, si ce n’est une vue panoramique sur la ville de 400 000 habitants, nous rayonnons autour de la place de Santa Maria Novella.
L’officina Profumo Farmaceutica, la plus ancienne pharmacie du monde, dit on, datant de 1221 quand même : magnifique sous ses fresques, ses statues et ses bois, ses senteurs, ses pots raffinés : eau antihystérique ou potion contre l’évanouissement, là s’élabora ce qui pris l’appellation eau de Cologne « qui soignait les maux d’amour ». Sur les  armoiries des Médicis figurent des pilules: "cinq rouges pour le poumon, le foie, le cœur, l'estomac et les intestins, une bleue figurant la  panacée".
Au musée de San Marco nous renouvelons notre regard sur des scènes religieuses traditionnelles : Descente de la croix, Couronnement de la vierge, Jugement dernier, Annonciation…  Des fresques peintes par Fra Angelico sur les murs des cellules des moines émane une lumière, une grâce qui traversent les siècles et les incroyances. Savonarole dont le profil, nous fait douter que l’on serait épargné par un procès en délit de sale gueule, séjourna dans ce couvent.


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