Nous n’avons pas révisé nos souvenirs
- place de la
Signoria et sa loggia où les lansquenets allemands de la
renaissance ont laissé place à une copie du David de Michel Ange, à Neptune,
Judith et Olopherne, Cosme 1° à cheval, Hercule…
Il était permis de préférer alors l’Enlèvement d’une Sabine
de Jean de Bologne.
- Pas plus qu’au Palazzo Vecchio du XIII°, baptisé ainsi après
que les Médicis eurent déménagé au palais Pitti de l’autre côté de l’Arno,
auquel ils continuaient d’accéder par un couloir où furent déjà accrochés des
tableaux.
- La galerie des offices. Depuis un moment je n’ai pas revu
les Boticelli , Uccello, Raphaël, le Caravage… qui s’y trouvent ; pourtant
des possibilités de réservation nouvelles existent.
En révisant l’historique de ces lieux bien présentés sur de
multiples sites internet, je ne me souvenais pas d’un attentat maffieux qui fit
5 morts en 1993.
A deux pas le Duomo étincelant de marbres et les portes du
baptistère de Ghiberti, et du Ponte Vecchio lui aussi…
Après un tour de ville en autocar un peu décevant,
contrairement à des circuits de ce type dans d’autres villes considérables, si
ce n’est une vue panoramique sur la ville de 400
000 habitants, nous rayonnons autour de la place de Santa Maria
Novella.
L’officina Profumo
Farmaceutica, la plus ancienne pharmacie du monde, dit on, datant de 1221 quand
même : magnifique sous ses fresques, ses statues et ses bois, ses
senteurs, ses pots raffinés : eau antihystérique ou potion contre
l’évanouissement, là s’élabora ce qui pris l’appellation eau de Cologne
« qui soignait les maux d’amour ». Sur les armoiries des Médicis figurent des pilules: "cinq rouges pour le poumon, le foie, le cœur, l'estomac et
les intestins, une bleue figurant la panacée".
Au musée de San Marco
nous renouvelons notre regard sur des scènes religieuses traditionnelles :
Descente de la croix, Couronnement de la vierge, Jugement dernier,
Annonciation… Des fresques peintes par
Fra Angelico sur les murs des cellules des moines émane une lumière, une grâce qui
traversent les siècles et les incroyances. Savonarole dont le profil, nous fait
douter que l’on serait épargné par un procès en délit de sale gueule, séjourna
dans ce couvent.
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