Une des filles d’une femme de ménage ne veut pas nettoyer la
merde des autres comme sa mère. Et il n’y a pas que les beurettes dans cet état
d’esprit !
Sujet crucial quand
s’ajoutent au conflit des générations, les barrières de la langue.
Ce film court est intéressant, même si ce n’est pas un grand
film. Il aborde la vie en banlieue sans esthétisme, ni misérabilisme, avec
optimisme et honnêteté, pour moi, avec justesse.
Faut-il que le cinéma français soit si peu social pour que
l’on s’étonne à ce point de pousser une porte d’appartement sans vue sur la
mer, ni délice bio dans le frigo ?
Adapté du livre autobiographique de Fatima Elayoubi, la Fatima du film interprétée
par une actrice non professionnelle
totalement investie, trouve dans l’écriture en arabe, un moyen de se guérir de bien des
douleurs.
Cette femme est attachante, car si elle n’a pas tous les
codes, son énergie, sa finesse peuvent clouer le bec en douceur de bien des
grandes gueules. Cependant son courage ne l’élève pas au rang d’ « héroïne
du quotidien », expression qui vient trop facilement à l’esprit. Elle
n’est pas une exception : combien de mères souvent bien seules élèvent
leurs enfants, du mieux qu’elles peuvent ? L’une des filles travaille et
n’écoute pas les appels « osez osez Nasserine » vous amuser, elle commence des
études de médecine, la plus jeune proche du décrochage, a de la verve mais se
trompe de colère, pour l’instant.
sur mon blog, je suis plus enthousiaste que toi! :-)
RépondreSupprimeroui, bien sûr, il y en a d'autres, comme Fatima ou Souad ou Nesrine...
mais cela n'enlève rien à la beauté et à la pertinence du film, qui reste unique
dans la production française.