Il parait qu’il est majestueux vu de l’autoroute, de
l’intérieur il n’est pas des plus simples, mais bon, il y a des baies vitrées
quand on prend l’escalier et les salles d’exposition sont dans l’obscurité
comme il convient aujourd’hui.
Le côté didactique des muséums à l’ancienne a disparu au
détriment de l’esthétisme, ainsi les insectes forment une nuée chamarrée et les
oiseaux une accumulation où le colibri côtoie l’autruche. Par contre des
médiatrices sont disponibles pour donner des précisions : un collier
océanien aux allures de tuyau de pompiers est formé d’une multitude de plumes insoupçonnables.
Les fossiles sont magnifiques dans la salle consacrée aux
origines, et les squelettes de dinosaures spectaculaires avec leurs ombres au
plafond.
Par ailleurs nous pouvons nous interroger sur la place de
l’homme parmi la multitude des espèces, sur les échanges entre sociétés, voire sur l’au-delà avec des masques forts.
Nous y reviendrons pour les expositions temporaires, il ne s’agissait
pas de lasser notre toute petite fille qui avait déjà retenu la taille d’une
molaire de mammouth lors d’une première visite alors qu’il y avait des
croque-monsieur au saumon au menu enfant de la brasserie.
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