Dans un des temples en général assez désert de l’art contemporain que
je fréquentais avec constance malgré la régularité de mes déceptions
un dessinateur, personnage presque incongru dans ces lieux,
un dessinateur roumain branché sur le monde et ses folies, est visible jusqu’au
27 juillet 2015.
Il joue sur les mots et les traits, acerbe, allègre,
politique, différent des figures
tutélaires subsistant dans nos quotidiens ou illustrateurs d’hebdo.
L’expo s’intitule : « Pression, liberté,
expression », l’artiste y ajoute quelques points d’exclamation, à la craie
ou au feutre dans l’ancienne halle Bouchayer Viallet, après avoir eu les
honneurs du Moma et de la Tate.
Un accrochage plus traditionnel eût mieux convenu, les
graphies sur des plaques de verre recto verso se brouillent entre elles et la
somme en quelques livres des productions antérieures pourrait décourager le
visiteur par sa profusion, mais l’universalité des messages emporte la mise.
Il suffit de quelques fulgurances pour se dire que ce lieu
est fréquentable pour le commun des préoccupés de l’humour, des soucieux des
lettres et des tracassés de l’état de la planète.
Bof. Je n'irai pas.
RépondreSupprimerLes temples restent... des temples.
Les temples.. protestants ne me font (plus...) rêver, je dois dire.
Et ce que tu as mis, là, a trop en commun avec un temple protestant pour exciter ma curiosité, encore moins.. mon désir...
Et pour l'universalité... le problème avec l'universalité, c'est qu'elle exige qu'on élime les aspérités. Les.. détails, donc.
On a dit que le diable était dans les détails, c'est ça ?
Dieu aussi est dans les détails.
Donc, ras le bol de l'universalité aussi en ce moment.
Ça ne m'étonne pas que les.. temples de l'art contemporain soient aussi vides en ce moment non plus. Je suis heureuse de voir que je ne suis pas... une exception à quelques règles.