Pour un premier spectacle à La Vence Scène à Saint Egrève : c’était du tout bon !
Un humour incorrect comme nous l’aimons, nous gens de gauche
masos, dont je n’ai pas aperçu d’ailleurs de représentant de cette drôle de
gauche locale à la représentation : des fois que ça serait culturel…
Le slovéno-franco-suisse-canalplussien arrive déjà fatigué,
en doudoune, parce qu’on a du lui dire que c’était l’habit traditionnel de la
région.
Il va jouer ainsi des clichés pendant une heure et demie
allant titiller dans les territoires les plus périlleux.
La seconde guerre :
« Il faut avoir
le courage
de reconnaître
que le nazisme
a commis
des erreurs.
Envahir
la Pologne
au lieu de la Suisse,
c'est comme
habiter
en face de la banque
centrale
et braquer
le kebab. »
Les handicapés :
Les japonais, les kamikazes islamistes, le 11 septembre, les
profs, les femmes, la générosité portée en bandoulière, les noirs, les juifs,
Georges Brassens, La Poste,
les vieux et non les séniors (« séniles
qui s’ignorent »)…. tout ce qu’il ne convient pas d’aborder, il rentre
dedans sans avoir l’air d’y toucher.
Le chafouin est fin, le déjanté doué, le cynique prometteur.
« J’ai un mot à
dire aux « Chiennes de Garde » : Miaou ! »
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