lundi 16 décembre 2013

Nos héros sont morts ce soir. David Perrault.



Film en noir et blanc avec des personnages qui ne le sont pas moins, contrastés.
Sur les rings de catch, « Le spectre » rencontre l’ « Equarisseur de Belleville » et inversement, reproduction de la rivalité de « L’ange blanc » contre « le bourreau de Béthune » que tout le monde savait factice dans ces années de guerre d’Algérie qui, elle, n’était pas du jeu.
Ambiance de bistrots enfumés, avec œuf dur sur le zinc, juke box, personnages à la Gabin, serveuse lettrée, méchant méchant.
Le dilemme primaire dans lequel sont présentés les personnages aimablement éclairés ne nous touche guère. Certains spectateurs avaient marché avec le muet « The artist », pas sûr que ce film parlant qui suivrait le filon rétro séduise autant.
« Il ne faut pas effaroucher les songes » est-il dit, certes, mais d’autres formules, copies décolorées de ces années 50 finissantes, telle qu’«  il faut prendre et non comprendre » ne rentrera pas dans le répertoire des répliques cultes de films qui valaient alors pour leurs dialogues savoureux.

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