Une histoire de la beat generation aux Etats Unis.
Les dessins de Piskor, très ligne claire, sont un peu raides
pour transcrire la folie de l’époque qui est mieux traduite par d’autres dessinateurs
qui ont collaboré à cette anthologie graphique.
Dans la dernière partie du livre, ils se sont attachés à décrire la
biographie de personnages moins fameux que Kerouac, Burroughs, Ginsberg dont on
apprend qu’ils ne furent pas toujours glorieux. La femme de Burroughs meurt d’une
balle dans la tête, son Guillaume Tell a été maladroit.
Les œuvres respectives de ces géants de la littérature au
mitan du siècle d’avant : « Sur la route », « Howl »,
« Le festin nu » développent
les thèmes des grands espaces, où la description de voyages par les drogues, l’alcool,
le sexe, firent scandale et succès dans une Amérique coincée.
Il est des épisodes intenses comme l’histoire de cette toile
de Jay Defoe « the rose » qu’elle a mis 8 ans à peindre et sous ces 30 cm d’épaisseur pesait une
tonne, il a fallu découper un mur pour la déménager.
Mais les 200 pages ne rendent pas toujours compte de
l’effervescence de l’époque.
Pourtant il est frappant de voir l’importance de la poésie
dans les années 50 et l’influence de la culture « Hobo », les chemineaux
des trains de marchandise, sur les beats et beatniks dont les recherches
spirituelles et formelles les menèrent souvent vers le pacifisme, le
surréalisme, et pour quelques femmes vers le féminisme.
Bon, je déguste avec bonheur jusqu'aux mots "pacifisme" et surtout "féminisme"... Je ne sais pas si les féministes ont quelque chose à faire avec ces purs et durs... Plutôt pas, je crois.
RépondreSupprimerTrinque bien, ce soir, Guy.
Demain est une autre année.
Cheers, and bottoms up.