Au XII° siècle, Notre Dame sort de terre à Paris, où sont construites de nouvelles fortifications : 2800 m de remparts depuis l’île Saint Louis qui ne pouvait pas s’appeler ainsi à l’époque, 9 m de haut avec des tours tous les 60 m, deux fois la portée des flèches allant à 30 m.
Le pouvoir de Philippe
Auguste s’affirme face aux Plantagenets qui règnent sur un territoire sept
fois plus vaste.
A l’emplacement d’une louverie, d’où le nom Louvre, qui
ouvrait sur des territoires de chasse à l’Ouest de la ville, est édifié un
bastion sur la rive droite à l’endroit où la Seine crée une brèche dans les
murailles, en face de la tour de Nesle.
La tour féodale imposante accolée au mur d’enceinte fait
référence : « Le roi de France en sa tour à Paris » comme le
précise Fabrice Conan dans sa conférence devant les amis du musée de Grenoble.
Sous Louis IX, le
rôle défensif de la forteresse diminue,
celle-ci évolue en château d’apparat.
Avec Charles V,
après avoir servi de prison, le palais devient résidence royale comme la maison
initiale de l’île de la cité, l’hôtel saint Pol, le château de Vincennes. Le
trésor royal y est conservé, et désormais
une bibliothèque accueille sous ses lambris des livres religieux, des romans et
des documents royaux.
Le périmètre de la ville s’est élargi, voilà le Louvre intra muros.
A la mort de ce Louis dit « le sage », retour de
la cour à Saint Pol dans le marais où une ménagerie est construite, en témoigne
la rue du lion.
François 1°
depuis Chambord revient à Paris qui a payé sa rançon après la défaite de Pavie,
il fait démolir l’épais donjon moyenâgeux qui a souffert pendant la guerre de
cent ans : c’est la Renaissance.
Il a fallu quatre mois pour tout déblayer et lorsque Charles
Quint passe à proximité, il est impressionné par l’architecture à venir qui lui est
proposée en trompe-l’œil.
Après la mort du père, Henri
II continue les travaux dirigés par Pierre Lescot autour de la cour carrée.
Des ailes s’ajoutent à un bâtiment déjà trop petit où un escalier monumental
est édifié. La partie basse devait être une galerie ouverte, fermée, elle recevra des
sculptures antiques qui ainsi ne seront pas exposées aux vents. Le premier étage est
réservé au roi et le deuxième aux services sous une toiture brisée à la
Mansard. Jean Goujon va richement décorer les façades où les traits des Valois apparaissent sur les bas
reliefs avec une Diane chasseresse qui représente Diane de Poitiers, la maîtresse.
Les cariatides du sculpteur supportent une estrade réservée aux musiciens pour
un salon d’apparat.
Catherine de Médicis
fait construire une galerie inspirée par celle de Florence comme ont été imités
des escaliers sur le modèle du palais des doges.
A l’emplacement de tuileries où Palissy cuisait ses émaux elle fait édifier un château et un jardin d’agrément.
A l’emplacement de tuileries où Palissy cuisait ses émaux elle fait édifier un château et un jardin d’agrément.
Henri IV reliera
les deux châteaux.
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