Troisième volume de la série « Silex and the city »
qui se lit en un souffle, jubilatoire.
Feu d’artifice à chaque case, clin d’œil à chaque bulle, depuis que la vallée qui résiste à l’évolution
essaye de conserver son triple A : « Arriérés, Anthropophages, Analphabêtes »
au pied de son volcan EDF, les habitants
sont stressés, le conseil de discipline au collège Dolto est impitoyable, mais le progrès est en route: les traiteurs proposent des baguettes pour ceux qui ne
savent pas se servir de leur pouce préhenseur. A la maison de retraite les résidents regardent la
« guerre du feu de l’amour », et le collectif « pour un âge de
pierre citoyen » connait des dilemmes
concernant les néanderthaliens en situation régulière :
« - Quand ils
sont venus chercher les organismes monocellulaires, je n’ai rien dit.
Quand ils
sont venus chercher les ichtyosaures, je n’ai rien dit… je n’étais pas un
ichtyosaure.
Quand ils sont venus chercher les diplodocus je n’ai rien dit, je
n’étais pas un diplodocus.
Quand ils sont venus chercher les mammouths je n’ai
rien dit non plus, je n’étais pas un mammouth et quand ils sont venus me
chercher moi il n’y avait plus personne pour protester…
- Mais qui ils ? »
Les alternatifs proposent des lâchers de lucioles mais « les antispécistes radicaux ont
soutenu que l’instrumentalisation des lucioles
était une dérive anthropocentriste inadmissible ».
Et tout à l’avenant avec « Flèches book » le
réseau social où l’Association des Anthropophages Anonymes organise un apéro
géant dont il y a toutes raisons de se méfier.
Le volcan va exploser mais il n’y a rien à craindre, « la flamme est l’avenir de
l’homme ».
Hmmmm...
RépondreSupprimerJe te convie à lire la BD en parallèle avec "La héronnière", puis tu pourras me donner tes impressions.