Je ne savais pas grand chose du quadra Bangladais dont j’avais aperçu quelques articles de presse élogieux et sa silhouette sur les affiches de la MC2 .
Bien que ce soit parfois plus facile d’aborder un spectacle
en étant totalement dépourvu d’à priori, je n’ai pas été déçu du tout par sa prestation intense d’une heure quarante.
Je craignais un trop plein d’allusions à une cosmogonie qui
m’est étrangère, pourtant j’ai été pris tout de suite par un trait de violon et
des percussions élémentaires qui allaient si bien avec le danseur soliste alternant lenteur et
fulgurance.
J’ai même préféré la première partie plus chargées de
couleurs du sous continent indien aux pas de deux de la deuxième partie avec
ses allures plus contemporaines, plus dramatiques.
Le kathak danse
traditionnelle est très rythmée comme ses syllabes le suggèrent, elle a des allures de flamenco, pieds nus et
grelots aux chevilles. Grâce à l’orchestre
qui jouait ensemble pour la dernière fois et une partenaire japonaise lors de
la deuxième partie, nous avons pu goûter aux délices de la mondialisation.
Depuis j’ai lu que « Gnossis » signifie « la
compréhension intuitive de vérités spirituelles »: c’était tout à fait ça.
Ce Khan signifiant dirigeant nous fit oublier les turpitudes
de l’autre Strauss, celui là est un
danseur reconnu dans le monde entier : il a chorégraphié la séquence du
souvenir de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Londres et nous
aurons la chance de le revoir dans une
interprétation du Sacre du printemps au mois de mai en première mondiale, ici à
Grenoble.
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