mercredi 17 septembre 2014

Iran 2014. J1. Lyon-Istanbul-Shiraz.

Partis à 8h 30 de Grenoble, ce dimanche 20 juillet, nous arrivons suffisamment tôt pour éviter la queue au comptoir de la Turkish Airways à Satolas. Comme il faut un certain temps pour régler les formalités, nous prenons rapidement un café et pouvons embarquer dans l’avion à 11h30.  Et il faudra plus d’une heure encore avant qu’on s’élance dans les airs, à regarder la pluie tambouriner sur le tarmac. Nous survolons Turin, l’Adriatique, la Croatie après avoir laissé la mer de nuages derrière nous.
Nous arrivons à 17h à l’aéroport d’Istanbul regorgeant de boutiques en duty free, où une foule cosmopolite circule en tous sens et en toutes tenues : du short à « la boite aux lettres ».  Premiers contacts chaleureux dans la zone d’attente avec deux iraniennes qui nous abordent l’une après l’autre en anglais avec beaucoup de courtoisie et de bienveillance.
Nous quittons Istanbul à 21h 40. Les avions décollent à la chaîne et nous découvrons la mégapole stambouliote dans son immensité : la nuit est féérique.
Les écrans de l’avion annoncent un décalage horaire en Iran de 1h 30 avec la Turquie (2h 30 avec la France).  Désormais plus aucun alcool n’est servi.Peu de touristes ont pris place dans ce vol, les autochtones repoussent le moment de se recouvrir du voile.
Nous débarquons à Shiraz vers les 2h 30, heure locale, avec notre foulard, nous nous soumettons aux formalités douanières, récupérons nos bagages. C. ouvre son sac pour que les autorités vérifient avec bonhommie que sa gourde ne comporte aucun liquide illicite. Nous repérons facilement dans ce petit aéroport provincial, une grande femme qui tient un panneau Tamera : ce sera notre guide, Haleh.
Dehors la température chaude reste néanmoins supportable et nous trainons nos sacs jusqu’au mini bus dans lequel nous attend Ali, notre chauffeur pour ce séjour. Malgré l’heure tardive, les gens circulent, prennent le frais, des estancos attendent le client nocturne qui se restaure en ces temps de ramadan. Nous stoppons au Tahar Hôtel, prenons possession de nos chambres climatisées où une flèche au plafond indique la direction de la Mecque, un Coran est posé sur la table de nuit.

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