Je ne me sens pas habilité pour savoir si « la
politique de l’offre » est la bonne, mais ce que je sais, c’est que la
cascade de « cagades » déversée sur nous par le personnel politique,
nous submerge, nous étouffe.
Qui peut se dispenser d’échapper au tragique vaudeville ?
J’en veux à François H. d’avoir vécu avec Valérie T. si longtemps
sans se douter de ses capacités de nuisance : l’impudeur venimeuse de la
journaliste de Paris Match est bien plus ravageuse que toutes les diatribes
d’un quelconque abruti d’extrême-droite.
Mais le mal ne se situe pas que dans la tête en
décomposition. L’émergence d’un ministre du commerce extérieur ne payant pas
ses impôts, croyant s’exempter de tout reproche en plaidant la négligence
aggrave son cas et après Cahuzac et autre Morelle, en rajoute une couche aux
caractéristiques de politiques désinvoltes, arrivistes, cyniques, menteurs, cumulards
issus de mécanismes pervertis, a-démocratiques, sans foi ni loi.
Et l’école ? Quand un prof écrit « Cherches à être plus rigoureux » c’est comme le
fameux pourfendeur de la fraude qui
fraude.
Tous les branleurs, les râleurs, n’ont pas attendu ces
exemples venus du haut pour n’avoir comme ambition que d’arnaquer, se défiler,
écraser les plus faibles, mais ces comportements sidérants et qui persistent
dans le déshonneur viennent de loin et dissolvent nos résolutions, piègent les
mots. Ici, à Saint-Egrève, la gauche après avoir touché le fond de la piscine
(à Fiancey), persiste et creuse.
Présentement, j’accentue mes plis d’amertume comme Mélenchon,
et je me sens dans l’état où je fus
premier communiant ne croyant plus aux paroles d’amour de l’église quand les
pires commères en fleurissaient l’autel.
« Le Monde diplo » a beau dire que la gauche n’est
pas morte car la gauche c’est une idée, comment penser, rêver, projeter, quand
les pratiques sont scandaleuses ! Il n’y a plus un jour sans mensonge,
plus un lieu, des Bouches du Rhône à la fédération du Pas de calais où le mot
socialiste n’est pas sali.
Quelles peuvent être les motivations d’un jeune s’engageant
en politique aujourd’hui ?
Le personnel qui arrive aux commandes est notoirement sans
scrupules, qu’en sera-t-il à l’avenir ?
Dans mes engagements, l’admiration était un moteur, des
militants qui donnaient leur chemise- mouillée nous tenaient debout pendant nos
années ferventes.
Plus personne ne lit Dumas :
« On se sent
heureux parce qu’on se sent bon »
A cette rentrée quand des profs demandent à un
élève :
« Pourquoi tu aimes le foot ? »
Celui-ci répond : « Parce que j’aime me moquer des
joueurs ».
J’admirais les dribles de Kopa, si beaux dans mon
imagination depuis quelques mauvaises photos sépia.
Là, les bras m’en tombent, après les dents.
…………….
Le « Canard » de cette semaine avait donné son
meilleur dans le titre « une ex-première dame que mon dentier nous
envie », c’est dans Politis que j’ai choisi les dessins à partager cette
semaine :