lundi 16 septembre 2024

A son image. Thierry de Pedretti.

Ce film inspiré du roman de Jérôme Ferrari « Une vie violente » parcourant les 20 dernières années de l’histoire de la Corse ne répond pas aux interrogations que soulèvent les rapports des insulaires au continent, entre volonté d’indépendance et dépendance envers l’état central.
Pendant ces deux heures, seule transparait la lassitude de la compagne d’un énigmatique indépendantiste souvent en prison. 
Malgré les ellipses, l’absurdité des engagements atteint son apogée lorsque les jeunes mâles du FNLC s’entretuent, c’est alors que le point de vue des femmes un peu plus développé aurait pu être intéressant. Difficile cependant de partager les sentiments de la mystérieuse jeune photographe puisqu’une voix off se charge d’expliquer ce qui n’apparaît pas à l’écran. 
Pas une de ses photos ne sera retenue lors de son voyage à Vukovar, où la guerre en 91 n’était pas du cinéma. Mais cette autre bonne idée n’est pas exploitée non plus. 
Le titre souligne l’importance d’un rapport aux images qui s’avère bien peu traité, alors qu’avec son appareil la débutante « mitraille » jusqu’à l’absurde la bande immature de ses amis clandestins.

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