mercredi 26 décembre 2018

Lacs italiens # 4

Gros orage dans la nuit : des trombes d’eau se déversent sur la terre et les toits, le tonnerre gronde dans un roulement continu et les éclairs s’enchaînent. Pourtant au  matin, pas un nuage ne traîne sur le bleu du ciel.
Tout le monde se retrouve au petit déj’, où le grill à viande électrique remplace le grille-pain.  Nous préparons nos maillots et le pique-nique et départ pour Sirmione bâtie sur une presqu’île du lac de Garde, distante d’une cinquantaine de kilomètres. Le ciel se voile peu à peu, nous avons parfois l’impression de zigzaguer car nous n’écoutons pas scrupuleusement les instructions de direction fournies par le GPS. Au bout d’une heure nous atteignons quand même notre destination, nous rapprochant au maximum et abandonnant la Clio dans un énorme parking aux portes de la vieille ville moyenâgeuse. A pied nous longeons le lac puis franchissons un pont-levis.
Nous négligeons la visite du château où, semble-t-il, il y a peu de choses à voir, si ce n’est le point de vue du haut d’une tour ou des chemins de ronde.
Nous hésitons  puis nous optons pour une courte promenade panoramique qui devrait nous permettre de trouver un endroit propice pour le pique-nique; midi a déjà sonné.
Sur le chemin nous regardons du dehors et du dedans la chiesa Santa Maria Maggiore dans laquelle subsistent encore des fresques du XV°.

Joli porche d’entrée pour cette petite église soutenue par quelques colonnes assez courtes. Nous nous arrêtons dans un espace arboré occupé par des jeux pour les bambini, peu de tables  mais des bancs de pierre.  Puis nous retournons vers le parking, non sans avoir remarqué qu’une gelateria jouxte une gelateria qui touche un commerce de glaces etc… Des monceaux de glaces que nous regardons à peine.
Retour au bercail sous un ciel carrément gris. On est comme le temps, tout mous bien que l’on nous a repérés : « Vous êtes champions du monde ! ».
Et puis la pluie arrive d’abord doucement puis violemment au moment où nous avons décidé de nous promener à Castelrotto. G. se préoccupe du repas : salade verte, pommes de terre sautées dégustées après un spritz et un Cinzano. Pas flammes les petits français ! A 9 heures la moitié de l’équipe gagne son lit et l’autre lit, pianote téléphone ou tablette sous la bienveillante clim’ facile à régler et bien appréciée.



1 commentaire:

  1. Le paradis, quoi. Merci pour les belles images qui me font rêver.

    RépondreSupprimer